OFF - Les grandes manoeuvres ont vraiment commencé à droite. De plus en plus de candidats se déclarent pour la primaire (n'est-ce pas, Jean-François Copé ?), de médiatiques soutiens ont été annoncés (Jean-Pierre Raffarin pour Alain Juppé) et d'autres pourraient venir.
Un ténor LR s'amuse cependant de voir que certains camps sont moins actifs que d'autres :
"À l'Assemblée, il y a des ralliements. Et puis il y a ceux qui sont chez Fillon. Et Fillon, c'est la Suisse : c'est neutre en attendant de choisir.
"
Comprendre : en attendant le second tour, pour le moment annoncé entre Alain Juppé et Nicolas Sarkozy.
À la fois filloniste et sarkozyste, Éric Ciotti incarne ce statu quo avant le bon moment. Va-t-il rejoindre définitivement l'ancien chef de l'État, comme le laissent très fortement penser certains de ses mouvements ? Ou penchera-t-il finalement pour... le maire de Bordeaux, comme on le murmure dans les Alpes-Maritimes ? "Je ne vois pas ce qui pourrait empêcher un rapprochement, glisse un cadre de l'organisation juppéiste. D'ici le 20 novembre, il se passera bien des choses".