Ça y est, il est lui aussi candidat à la primaire de la droite et du centre et s’ajoute aux six postulants déjà déclarés. Jean-François Copé est rentré dans l’arène de la campagne , le 14 février. Une candidature pour "une France décomplexée" qui pourrait marcher sur les plates-bandes de Nicolas Sarkozy, c’est-à-dire sur la frange droitière de Les Républicains.
Alors, l’arrivée dans la compétition du député-maire de Meaux et ex-président de l’UMP est-elle une bonne ou une mauvaise nouvelle pour l’ancien chef de l’Etat ?
Un peu des deux ma bonne dame, analyse en substance le juppéiste Benoist Apparu dans les colonnes du Parisien de ce lundi 15 février. Le député LR de la Marne explique ainsi :
"Ce n’est pas si simple. Il va gêner Sarkozy au premier tour, mais il va lui apporter une réserve de voix au second.
"
"Copé a un positionnement très proche de celui de Sarkozy, il va mordre son électorat", appuie un "député LR" anonyme surtout à propos du premier tour de ce scrutin interne à l'opposition.
Du côté des sarkozystes, on veut minimiser la portée de cette nouvelle candidature. Ainsi Brice Hortefeux joue-t-il les pacificateurs sur la question et l’évacue d’un "chacun a le droit d’être candidat". Avant d’ajouter :
"Sa candidature ne pose aucun problème. C’est encore mieux s’il a quelque chose à dire.
"
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