Bettencourt : "Nicolas Sarkozy est directement visé"

Publié à 13h18, le 26 mars 2012 , Modifié à 16h45, le 26 mars 2012

Bettencourt : "Nicolas Sarkozy est directement visé"

Le président-candidat doit "parler", car il est "directement visé" par l’affaire Bettencourt : dans son point presse hebdomadaire, le porte-parole du PS, Benoît Hamon est revenu sur les derniers développements de cette affaire, et notamment l’incarcération de l’ancien gestionnaire de fortune de la milliardaire, ces derniers jours.

  1. "Sarkozy doit parler"

    Sur parti-socialiste.fr

    Nicolas Sarkozy a-t-il conduit sa dernière campagne avec des fonds versés en liquide par Liliane Bettencourt – qui, concrètement, auraient été versés par le gestionnaire de la fortune de la milliardaire, Patrice De Maistre, à Eric Woerth, début 2007, à l’occasion de rencontres dans un café ?

    Le PS a sommé, ce lundi 26 mars, Nicolas Sarkozy de  s’ "expliquer" sur ce point, après la diffusion de nouvelles informations sur le sujet, dimanche 25 mars.  Le PS appelle encore le président candidat à arrêter de "se cacher derrière les autres", en référence à Eric Woerth, ancien trésorier de l’UMP, seul à avoir été entendu sur l’affaire. C’est Benoît Hamon, le porte-parole du PS, qui est notamment monté au créneau, lors de son point de presse hebdomadaire :
     

    Il faut que Nicolas Sarkozy cesse de fuir, de se cacher derrière d’autres. (…) Il faut qu’il parle. Il est directement visé par l’ordonnance du juge Gentil.
     

  2. Les révélations du JDD

    Sur lelab.europe1.fr

    Cette charge intervient après que le 25 mars, le JDD a révélé un extrait de l’ordonnance de saisine du juge des libertés Jean-Michel Gentil. Celle-ci montre que la Justice s’intéresse de près aux rencontres entre Patrice de Maistre, l’ancien gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, et Eric Woerth, alors trésorier de l’UMP. Le juge Gentil soupçonne deux remises de fonds à la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy.
     

    En clair, noir sur blanc dans son ordonnance demandant l'incarcération de Patrice de Maistre, le magistrat bordelais soupçonne qu'une partie des fonds en espèces récupérés par les Bettencourt a servi au financement de la campagne de 2007.

Du rab sur le Lab

PlusPlus