Et Bernard Tapie convoqua le fantôme de Pierre Bérégovoy pour défendre Jérôme Cahuzac, mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale"qui doit vivre un calvaire épouvantable, é-pou-van-table".
Selon le patron de presse septuagenaire "il est dangereux d'en rajouter", "dans ces moments là, il est très dangereux de faire en sorte qu'il ait l'impression que sa vie est terminée parce qu'il risque de la terminer".
Bernard Tapie poursuit :
Il n'a tué personne. Il a fait deux conneries, la première d'avoir fait le compte, la deuxième c'est d'avoir dit 'je n'en ai pas'.
J'ai connu ça en d'autres temps. Je parle aujourd'hui car j'ai vécu moi aussi une affaire qui était très très dure à vivre.
On a beaucoup de mal à imaginer quand on est pris dans cette tourmente là à quel point chaque marque de soutien, même si elle n'est pas justifiée à vos yeux, peut faire du bien.
Vous allez voir, tous ceux qui le défendaient, pour s'écarter de cette défense, s'émanciper de l'avoir défendu, vont lui tomber dessus à bras raccourcis et ça va devenir un calvaire encore plus insupportable.
Donc voila une petite voix qui aurait de bonnes raisons de pas le faire, simplement parce que ça serait dommage qu'il y ait un nouvel accident Jean [sic] Bérégovoy qui se produise.
Une référence au suicide de l'ancien premier ministre Pierre (et non pas Jean) Bérégovoy, le 1er mai 1993.
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> En avril 2012, Eric Raoult convoquait lui aussi les "chiens" de l'affaire Bérégovoy en réponse aux informations de Mediapart sur un éventuel financement de la campagne de Nicolas Sarkozy par le régime libyen