LEONARDA - L’intervention de François Hollande pour régler l’affaire Leonarda a divisé sa majorité. Soutenu uniquement par une poignée de fidèles, influents, le chef de l’Etat est monté au créneau notamment pour calmer la mobilisation lycéenne.
Poil à gratter de la majorité, le président du groupe écolo au Sénat, Jean-Vincent Placé, soutient "bien sûr" la mobilisation lycéenne de solidarité avec la jeune fille kosovare. Invité de RTL , mardi 22 octobre, le sénateur EELV l’encourage même à se poursuivre :
"J’espère que le mouvement lycéen, qui doit reprendre, continue.
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Relancé, il insiste, assurant pourtant ne pas "vouloir affaiblir le président" :
"Oui, bien sur j’encourage les lycéens à manifester.
"
Quant au fond de l’affaire Leonarda, fidèle à la position des écologistes, Jean-Vincent Placé parle de "geste pas généreux", de "mauvais équilibre" et de "mauvaise décision" de François Hollande.
Et de soutenir Harlem Désir, le patron du PS fragilisé pour ses propos en contradiction avec l’intervention du président.
"Je n’ai pas un mot à rajouter à ce qu’a dit avant l’intervention du président de la République et juste après, le Premier secrétaire du Parti socialiste, Harlem Désir, qui a dit tout à la fois qu’il fallait appliquer la circulaire de novembre 2012, fermeté, et humanisme.
"
Car pour le sénateur écolo, "le geste humain, naturel, était de faire revenir cette famille vu les conditions de départ de la jeune fille".