Après l'alliance entre socialistes et communistes à Paris : Pierre Laurent assure que le Front de gauche est indemne

Publié à 08h46, le 22 octobre 2013 , Modifié à 08h47, le 22 octobre 2013

Après l'alliance entre socialistes et communistes à Paris : Pierre Laurent assure que le Front de gauche est indemne
Pierre Laurent, le 20 juin 2012, à Paris. (Maxppp)

Les communistes parisiens s'allient au PS à Paris en vue des municipales, Jean-Luc Mélenchon dit avoir "le coeur en cendre" mais Pierre Laurent, le secrétaire national du PC, veut toujours croire en la survie du Front de gauche. Il l'explique sur France Inter ce 22 octobre : 

Est-ce que j’ai une tête à quitter le Front de gauche?

Ça fait quatre ans que je passe mes jours et mes nuits à construire cette perspective politique et la politique gouvernementale la rend plus utile que jamais. Donc c’est ma règle de conduite.

Le secrétaire national du Parti communiste veut toujours convaincre Jean-Luc Mélenchon que son choix d'alliance avec les socialistes à Paris - avec qui le PC travaille depuis 2001 au sein de la majorité - suit une logique de lutte contre l'austérité :

Cette règle nous amène pour les municipales à chercher comment être utiles à rompre avec des politiques d’austérité.

A Paris qu’est-ce que nous avons fait ? Nous avons dit "nous voulons 30% de logements sociaux, nous voulons des investissements publics là où le gouvernement fait de l’austérité, nous voulons plus de crèches, des politiques plus démocratiques"… et nous avons à Paris une majorité municipale qui dit "banco".

De la même manière que nous combattons la politique gouvernementale, à Paris nous allons mettre en œuvre une politique qui n’est pas une politique d’austérité.

Le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon est quant à lui farouchement opposé à une alliance de premier tour avec les socialistes, et donc à des listes communes, à Paris comme dans les autres villes de France. Leur tête de liste dans la capitale sera Danielle Simonnet.

Pierre Laurent assure que les divisions dans certaines villes ne remettront pas en cause la formation :

Moi je crois que le Front de gauche va continuer,c’est le vœu des organisateurs qui le composent.

Il y a une série de villes où nous n’avons pas la même appréciation mais en aucun cas ces divergences ne peuvent conduire à arrêter la démarche du Front de gauche, au contraire.

Sur France Inter le 20 octobre, Jean-Luc Mélenchon avait parlé d'une "exception" pour Paris et avait rappelé que dans la majorité des cas, le Front de gauche subsistait pour les municipales.

Le 19 octobre, 57% des militants de la fédération communiste parisienne se sont prononcés en faveur d'une alliance avec Anne Hidalgo.

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