#AirCocaïne – Et soudain, son nom est apparu dans l’affaire dite "Air Cocaïne" . A tort. Nicolas Sarkozy s’est étonné que les téléphones du "chef de l’opposition" aient été géolocalisés, tout en s'interrogeant sur le degré de connaissance de Christiane Taubira et François Hollande dans cette affaire. Ce mercredi 4 novembre sur RTL, le président de Les Républicains raille cette surveillance poussée sur sa personne dans cette affaire, jugeant qu’il n’était pas nécessaire de le géolocaliser puisqu’il est suivi toute la journée par des journalistes.
Il dit :
"Quand j’ai découvert, dans le JDD, que j’avais été géolocalisé... Par satellite on regardait où je m’étais trouvé. Pourquoi se donner tant de mal, je suis suivi toute la journée par des journalistes ? On peut me pister assez facilement.
"
Et, comme il l’avait déjà souligné, de demander à ce que les "moyens et policiers considérables" mis sur lui soient "ré-alloués" sur "des terroristes ou des gens qui mettent en cause la sécurité des Français". Il ajoute, s’interrogeant faussement sur le fait de savoir s’il représente "un danger pour la République" :
"Je veux simplement savoir si les procédures ont été respectées et je veux comprendre pourquoi le contribuable doit payer de telles sommes et de tels moyens uniquement pour me surveiller parce que je représenterais un danger pour la République.
"
[BONUS TRACK] Camba, non, Valls, pourquoi pas
S’il refuse de débattre avec Jean-Christophe Cambadélis , son alter-ego comme patron du PS, Nicolas Sarkozy n’a pas osé dire "non" en direct sur RTL à une proposition de débat avec Manuel Valls. Tout en prenant des pincettes pour ne pas trop s’avancer sur une confrontation directe avec le Premier ministre. Il dit :
"Accepter de débattre, pourquoi pas ? Il faudra voir le moment. Le débat, c’est en démocratie, toujours nécessaire.
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[BONUS TRACK 2] Sarkozy, l’économe
En pleine séquence "sécurité", avec de nombreuses intox dans le lot (voir ici , ici ou ici ), Nicolas Sarkozy propose de créer 20.000 places de prison supplémentaires. Comment les financer ? C’est tout simple, selon le président de LR qui annonce deux pistes de financement. Deux pistes qui sonnent en creux, et pas qu’en creux, comme des attaques frontales en direction de François Hollande, dont les décisions sont "démagogiques et scandaleuses" : Fessenheim, dont il évalue la fermeture à 4 milliards d’euros ; et la vente des Mistral, avortée avec la Russie mais reprise avec l’Egypte . Et de lancer :
"Des prisons en plus, ça coûte 3 milliards et en deux minutes je vous ai trouvé deux sources d’économies majeures.
"