L’unanimisme est rompu. Définitivement. Après une relative union sacrée, mis à part quelques exceptions, derrière le gouvernement, les premières critiques à l’encontre de François Hollande quant à sa gestion de la crise malienne et de la prise d’otages en Algérie se font jour.
Si Brice Hortefeux avait parlé "d’impréparation" de François Hollande, le député UMP Lionnel Luca a poussé encore plus loin la critique, allant jusqu’à accuser le chef de l’Etat d’être responsable de la prise d’otages en Algérie.
Ainsi a-t-il tweeté :
FH porte l'entière responsabilité de la prise d'otages et des conséquences tragiques de sa décision d'intervention de l'armée Fse seule!
— Lionnel Luca (@lionnelluca2012) Janvier 17, 2013
Les reactions n’ont pas tardé dans les rangs de la majorité. Le député socialiste Yann Galut, à l’origine de la Gauche forte, a ainsi répondu à l’élu UMP des Alpes-Maritimes :
Tweet honteux de @lionnelluca2012 qui met en cause F #Hollande après l'attaque islamiste en Algérie...indigne d'un Parlementaire Français...
— Yann Galut (@yanngalut) Janvier 17, 2013
Vendredi matin, les pays dont des ressortissants ont été pris en otage avec des centaines de locaux sur un site gazier en Algérie redoutaient un bilan très lourd de l'assaut massif des forces d'Alger contre le commando islamiste venu de la Libye voisine.
Jeudi soir aucun bilan officiel précis n'avait filtré sur cette opération militaire dont on ignorait encore si elle avait été effectivement achevée en milieu de soirée sur le site d'In Amenas dans le Sahara à 1.300 km au sud-est de la capitale comme l'avait annoncé l'agence de presse algérienne APS.