Ambiance tendue entre les enseignants et Vincent Peillon

Publié à 19h35, le 22 janvier 2013 , Modifié à 19h40, le 22 janvier 2013

Ambiance tendue entre les enseignants et Vincent Peillon
(Maxppp)

D'un côté, une grève massive à Paris contre la réforme des rythmes scolaires. De l'autre, un ministre à qui L'Express attribue cette petite phrase :

Je n'ai quand même pas mis 60 000 postes sur la table pour être emmerdé après.

C'est l'un de ses proches qui rapporte cette pique à l'hebdomadaire, à l'encontre du corps enseignant. Visiblement, le ministre de l'Education nationale pensait s'être accordé leur faveur en proposant la création de 60.000 nouveaux postes en cinq ans. 

Mais la réforme des rythmes scolaires ne passe pas. Ce mardi, les écoles parisiennes étaient massivement en grève contre le retour à la semaine de 4,5 jours à la rentrée 2013. 

Le gouvernement souhaite que le retour à la semaine de 4 jours et demi s'applique dès 2013, mais devrait autoriser par dérogation les communes à la repousser en 2014.

Autre révélateur d'une ambiance difficile rue de Grenelle, la récente sortie de Bruno Julliard, ancien conseiller de Vincent Peillon. L'adjoint à la Culture du maire de Paris racontait son passage de huit mois au cabinet du ministre de l'Education nationale.

Avec une certaine amertume envers les syndicats des enseignants. "Je suis frappé par le conservatisme et le corporatisme des principaux syndicats enseignants", expliquait l'ancien dirigeant de l'Unef. "A partir du moment où un syndicat se positionne sur un enjeu corporatiste, les autres suivent. Il y a comme une course à l'échalotte entre organisations sur ce terrain-là", poursuivait-il. 

La réforme prévoit de fixer à 5h30 la durée maximale de la journée de classe (contre 6h actuellement), à 3h30 la durée maximale de la demi-journée et à 1h30 la durée minimale de la pause à la mi-journée. 

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