Après un démarrage vendredi 24 août dans l'après-midi, la première grande réunion publique de l'Association des Amis de Nicolas Sarkozy se poursuit ce samedi. Au programme de la matinée : la projection d'un film de quinze minutes en hommage à l'ancien président. Puis un défilé de fidèles sur l'estrade pour prononcer, chacun, un discours.
C'est Christian Estrosi, secrétaire général de l'association et député-maire de Nice, ville d'accueil, qui a eu la primeur du discours et Brice Hortefeux, président, qui l'a clôturé. Entre temps, les camps Copé et Fillon ont eu le temps de s'égratigner entre les lignes. Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire ou Xavier Bertrand se sont également exprimés en tribune.
Le Lab retrace leurs interventions en image et en tweets.
"Le seul qui pourra nous rassembler à l'avenir est Sarkozy"
La première grande photo de famille des Amis de Nicolas Sarkozy a eu lieu vendredi 24 août dans l'après-midi. Désormais, chacun a droit à son discours-hommage personnel sur l'estrade de Nice, devant 3000 personnes selon les organisateurs ... ou un petit millier selon les journalistes présents sur place.
Avant la projection d'un film d'une quinzaine de minutes retraçant à l'action de l'ancien chef d'Etat [dont i>TELE a diffusé un court extrait ici] C'est Christian Estrosi, député-maire de la ville d'accueil et secrétaire général de l'association, qui a ouvert le bal.
Les grandes lignes de son discours sont à retrouver sur son compte twitter :
J’ose le dire, le seul qui pourra, à l’avenir, rassembler notre famille politique, c’est Nicolas Sarkozy
(par @glarrive)
Il a également lu un message de François Fillon, absent pour cause de cheville dans le plâtre. L'intégralité du message de soutien de l'ancien Premier ministre est dispo ici. Eloge, éloge et encore éloge. Pas question de réitérer les critiques portées dans Le Point en milieu de semaine :
Mes amis, Nicolas Sarkozy a pris du recul, mais sa voix résonne toujours en nous.
Son audace à toute épreuve, sa chaleur et sa vivacité intellectuelle, cette capacité incroyable qu’il avait à mobiliser les cœurs les plus défaillants: je me souviens de tout cela.Je me souviens aussi des coups durs qu’il affronta en homme d’Etat. Tout cela n’est pas seulement dans ma mémoire, tout cela appartient à la France d’aujourd’hui.
Le directeur de campagne de François Fillon, Eric Ciotti, est ensuite monté sur scène :
. @eciotti : “La France n'avait pas besoin d'un Président normal, mais d'un Président exceptionnel : N. #Sarkozy"twitter.com/TeamFillon06/s…
— TeamFillon06 (@TeamFillon06) Août 25, 2012
Equilibre toujours : après le camp Fillon, c'est à son principal rival pour la présidence de l'UMP de s'exprimer. Jean-François Copé a mis en valeur l'"audace" et le "refus de la prudence" de Nicolas Sarkozy, comme pour répondre à un certain François Fillon, qui dans Le Point, raconte cette anecdote :
Nicolas me disait souvent: "Tu es trop prudent." Je lui répondais : "Oui, mais toi, parfois, tu vas trop vite."
Au tour de Jean-François Copé alors d'y aller de sa petite anecdote, comme le rapporte la journaliste sur place Marion Mourgue :
En politique, rien ne te sera donné. Apprends très vite à mettre le pied dans la porte avant de te la prendre sur le nez.
C'est enfin Brice Hortefeux, président de l'association, qui a mis fin à la série de discours et au premier rassemblement des "Amis de Nicolas Sarkozy" :
Nicolas va bien, il pense à vous, il ne vous oublie pas.
(Par @cestrosi)