Après "Écologistes !" de Rugy et Placé, découvrez "Nouvelle Ère" de Barbara Pompili

Publié à 14h37, le 01 février 2016 , Modifié à 14h51, le 01 février 2016

Après "Écologistes !" de Rugy et Placé, découvrez "Nouvelle Ère" de Barbara Pompili
Barbara Pompili à la tribune de l'Assemblée nationale © BERTRAND GUAY / AFP

Encore un. Après Jean-Vincent Placé et François de Rugy, c’est au tour de Barbara Pompili de lancer son propre mouvement (et non pas "parti") : "Nouvelle Ère". La députée de la Somme et co-présidente du groupe écologiste à l’Assemblée nationale a fait cette annonce le 30 janvier lors de ses vœux à Amiens, où elle est élue. Encore ne s’agissait-il que d’une annonce : le mouvement ne sera vraiment créé que le 25 février et sera limité à la Région Nord-Pas-de-Calais-Picardie dans un premier temps.

Invité de France 3 Picardie, elle a expliqué que "le mouvement est ouvert à tous, quelle que soit son appartenance politique" et même d'ailleurs à ceux qui ne sont pas affiliés à un parti. Au passage, elle décrit son ancienne formation d’origine, EELV, comme un "carcan, un parti qui s’est recroquevillé sur lui-même, sur ses militants, qui leur parle de leurs questions de militants et qui ne sont plus assez tournés vers les gens, vers les préoccupations du quotidien".

Et elle n’oublie pas au passage ses anciens camarades :

 

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Pour moi, Europe Ecologie-Les Verts ne représente même plus tous les écologistes. Il y a plein d’écologistes, dont je suis, qui ne se sentent pas représentés dans ce parti qui est en train de se replier sur une attitude très sectaire, très protestataire, dans un refus de tout. Mais à un moment, si on veut avancer, il faut construire. Et si on veut construire, il faut être capable de travailler avec tout le monde et notamment avec des gens avec qui on n’est pas d’accord.

"

Une allusion à peine déguisée aux raisons de son départ. Fin août, ses camarades François De Rugy et Jean-Vincent Placé avaient annoncé quitter les Verts pour lancer "Écologistes !". Barbara Pompili avait d’abord refusé de suivre leur exemple avant de leur emboîter le pas, fin septembre, dénonçant une "stratégie de division de la gauche" de la part de son propre parti. Stratégie qui "risquait de nous orienter vers une victoire du Front national" aux régionales, selon elle.

En cause : la décision des Verts, menés par Sandrine Rousseau, de ne pas faire alliance avec le socialiste Pierre de Saintignon dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Barbara Pompili avait d’abord dénoncé cette décision avant de finalement claquer la porte quelque temps plus tard.

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