Après l’appel de Jean-François Copé à un débat sur le quinquennat Sarkozy-Fillon, la sarkozie réplique

Publié à 15h17, le 17 août 2013 , Modifié à 15h18, le 17 août 2013

Après l’appel de Jean-François Copé à un débat sur le quinquennat Sarkozy-Fillon, la sarkozie réplique
Nadine Morano, Brice Hortefeux et Christian Estrosi. (Maxppp)

Parfois, la politique n’est qu’une histoire de sémantique. Si de nombreux élus UMP ont réclamé un "droit d’inventaire" du quinquennat de Nicolas Sarkozy, Jean-François Copé, sorti de sa réserve estivale, a quant à lui préféré lancer un débat sur "le bilan" de la droite au pouvoir , dans une interview ce samedi 17 août à Nice-Matin. Un bilan dans lequel le président de l’UMP inclut François Fillon, son meilleur ennemi.

Et si le député et maire de Meaux accepte de débattre "des enseignements du passé", il précise aussitôt que cela doit servir "exclusivement l’avenir". Une rhétorique reprise par les proches de Nicolas Sarkozy.

Pour Brice Hortefeux, président de l'association Les amis de Nicolas Sarkozy, dont il est un intime, "le droit d'inventaire" du quinquennat de Nicolas Sarkozy est un "marronnier"

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C'est un marronnier, un sujet qui est récurrent. Toutes les analyses, les commentaires semblent intéressants et peuvent être légitimes. La réalité, c'est qu'autour de Nicolas Sarkozy, nous pensons qu'il ne faut pas s'intéresser exclusivement à notre nombril.

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Un nombrilisme également dénoncé par le jeune député UMP Arnaud Robinet, sur Twitter :

Même son de cloche chez le sénateur Roger Karoutchi, proche de Nicolas Sarkozy et de Jean-François Copé. Lui se félicite du vocable utilisé par le président de l’UMP. Pour lui, le débat "sérieux et objectif" sur le quinquennat Sarkozy proposé par le président du parti est "mieux que l'inventaire", dont il se dit toujours aussi "hostile".

Christian Estrosi, lui, a une position un peu particulière. Proche de Nicolas Sarkozy également, le maire de Nice est également un soutien de… François Fillon. Et le député UMP d’écrire, sur Twitter, ce qu’il pense de ce débat interne. Comme Brice Hortefeux ou Jean-François Copé, il insiste sur le fait que l’UMP doit "se concentrer sur l’avenir".

Ces multiples sorties n’ont pas manqué d’être raillées par la majorité. Ainsi la député socialiste Martine Martinel :

Ou encore Pascal Terrasse, pour qui les Français ont déjà fait le devoir d’inventaire du sarkozysme. En élisant François Hollande président.

 

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