Après la défaite à Villeneuve-sur-Lot, PS et EELV se déchirent

Publié à 00h17, le 17 juin 2013 , Modifié à 00h17, le 17 juin 2013

Après la défaite à Villeneuve-sur-Lot, PS et EELV se déchirent
(Maxppp)

La divison de la gauche serait responsable du fiasco électoral de Villeneuve-sur-Lot. C'est ce que veut faire croire Bruno Le Roux ce dimanche 16 juin au soir. 

Alors que le candidat PS est éliminé dès le premier tour de l'élection législative partielle dans la circonscription qui avait élue Jérôme Cahuzac en juin 2012, des responsables socialistes pointent la responsabilité des autres membres de la majorité dans ce résultat. 

Et le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale juge "inexcusable" la division de la majorité dès le premier tour, pour une élection partielle. 

Dans son communiqué, Harlem Désir rend également cette division responsable de la défaite : 

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L'éclatement des forces de gauche au premier tour est particulièrement regrettable alors que les élections partielles sont toujours difficiles pour la majorité en place et qu'il est apparu dans les élections partielles récentes que l'électorat de gauche était moins mobilisé que celui de l'opposition et encore moins que celui du FN.

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Luc Carnouvas, sénateur socialiste, cite nommément le candidat d'Europe-Ecologie - Les Verts dans son communiqué et regrette sa présence au premier tour : 

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Avec 17 candidats en liste au premier tour, et dans le contexte particulier de ces législatives, je regrette notamment que Lionel Feuillas d'Europe Écologie Les Verts se soit maintenu. Pourtant, avec près de 16% en 2012 au 1er tour, on ne pouvait ignorer le risque de voir le Front National réaliser une percée.

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Réponse immédiate des écologistes sur Twitter, visiblement visés par les remarques des socialistes. François de Rugy, co-président du groupe EELV à l'Assemblée nationale souligne que le PS prépare "seul" l'élection et choisit son candidat. 

Le patron des sénateurs écolos indique lui au Parti socialiste que ce "n'est pas la peine de chercher des boucs émissaires". Jean-Vincent Placé partage au passage sur Twitter une série de tweets d'écologistes mécontents : 

Dans la foulée, de nombreux responsables d'EELV ont communiqué sur le réseau social leur opposition au Parti socialiste dans cette lecture de la défaite électorale : 

  

De son côté, François Hollande a directement fait le lien entre l'échec de cette élection et l'affaire Cahuzac , alors que Bernard Barral, le candidat, a mis en cause ... le soleil

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