Après le relai médiatique d'une griffure d'un enfant par son chien, Delaunay regrette une "telle intrusion" dans sa vie

Publié à 10h26, le 14 août 2013 , Modifié à 11h07, le 14 août 2013

Après le relai médiatique d'une griffure d'un enfant par son chien, Delaunay regrette une "telle intrusion" dans sa vie
Michèle Delaunay et son chien Dixie à Bordeaux (Maxppp)

Tempête dans un verre d'eau. Ce14 août, plusieurs médias (dont Le Lab, ici) ont relayé l'information selon laquelle le chien de Michèle Delaunay, déjà connu pour ses déboires avec un policier à Bordeaux, aurait mordu un enfant sur la plage d'Hossegor. La ministre a immédiatement posté un billet de blog aux airs de droit de réponse pour donner sa version des faits et invoquer son droit à la vie privée pour ces "modestes évènements" de la vie.

> Une griffure et non une morsure. Michèle Delaunay raconte la scène et précise que, comme pour la mésaventure avec le policier, les faits ont été exagérément racontés :

Oui, mon chien Dixie a griffé la lèvre supérieure d’un enfant de 9 ans sur la plage d’Hossegor dimanche 11 aout à 13h 30. (...)

L’enfant, que j’ai longuement rencontré depuis, faisait du skin board et glissait sur une fine lame de bord de mer à toute vitesse. Dixie a voulu courir après lui, L’attache de sa laisse s’est rompue et il a échappé à la main de Klaus qui le tenait.

Et conclut d'ailleurs : "On se doute que s’il avait mordu l’enfant  comme le policier municipal, l’affaire serait tout autre."

Pourquoi une "telle intrusion" ? Michèle Delaunay regrette les "gros mots" de la presse comme "morsure" ou "canine" et s'interroge sur "l'intérêt" qui lui est porté en tant que ministre :

Dans les deux cas, des gros titres, des gros mots : morsure, canines ... Ce matin sur France Inter, le temps consacré était égal à celui attribué à l’Egypte et à l’évacuation sanglante des pro-Morsi.

Être Ministre des personnes âgées justifie-t-il une telle intrusion dans de si modestes événement de ma vie, de la très petite tranche de vie que l’on puisse encore considérer comme personnelle ?

Pour conclure, la ministre réalise que tout ce qui la concerne est désormais scruté et les réactions parfois excessives :

Pourrai-je encore lui permettre de me rejoindre dans ma promenade, sans recevoir invitations à la faire piquer ou à m’euthanasier moi-même, comme en ce moment sur twitter ? La réponse est malheureusement non.

Du rab sur le Lab

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