Le sujet est semble-t-il si central que tous sont amenés à en parler... et à commettre des impairs ce faisant. Avec son lapsus sur "François Bayroin", mixant son soutien (et futur Premier ministre désigné) François Baroin avec son pire ennemi (et soutien d'Alain Juppé) François Bayrou, Nicolas Sarkozy a contaminé ses petits *camarades* de la primaire de la droite. Lors du deuxième débat de la primaire, jeudi 3 novembre sur BFMTV et iTélé, Alain Juppé et Jean-François Copé (décidément très en verve en la matière) y ont également succombé.
C'est d'abord le maire de Bordeaux, premier interrogé sur ce sujet qui a occupé les esprits ces derniers jours, qui s'est planté. Il a dit :
"Je suis très surpris par cette fixation sur le cas de François Baroi... Bar... Bayrou pardon.
"
"Et je vous assure que ça n'est pas volontaire, n'y voyez aucune malignité", a-t-il ajouté.
Quelques minutes plus tard, est venu le tour de Jean-François Copé. Circonstance aggravante pour le député-maire de Meaux, il s'y est laissé aller tout en moquant ce fameux "lapsus à répétition" :
"Quand j'ai vu un certain nombre de nos amis, proches de Nicolas Sarkozy en ce moment, faire une conférence de presse hier pour hurler contre François Bayrou [voir ici], avec à sa tête - c'est pour ça que ce lapsus à répétition entre Baroin et Bayrou ça me fait un peu sourire - je voudrais quand même rappeler que François Bayr... euh Baroin ! Y'avait pas de raison que je sois pas dans le club ! François Baroin en 2014 est allé soutenir François Bayrou aux municipales de Pau.
"
Cela était-il, là aussi, involontaire ? Rassurez-vous en tout cas, les autres sont arrivés à distinguer le maire de Pau du sénateur de Troyes. Pour mémoire, si "François Bayroin" existait vraiment, il ressemblerait à peu près à ça :
Décidément, on parle beaucoup de ce #Bayroin... ;)#CroisonsLes#LaPrimaireLeDebatpic.twitter.com/YI3xSYgrzw
— GuillaumeTC (@GuillaumeTC) 3 novembre 2016
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