Aquilino Morelle vu par lui-même : "la lumière qui vient de l’Elysée"

Publié à 13h15, le 19 juin 2013 , Modifié à 13h53, le 19 juin 2013

Aquilino Morelle vu par lui-même : "la lumière qui vient de l’Elysée"
Aquilino Morelle. (Maxppp)

Directeur de campagne d’Arnaud Montebourg durant la primaire socialiste, Aquilino Morelle a trouvé sa place dans le dispositif de la majorité comme conseiller politique de François Hollande. Logé dans un bureau géographiquement proche de celui du chef de l’Etat à l'Elysée, Aquilino Morelle fait l’objet d’un portrait dans Le Monde daté du jeudi 20 juin et publié ce mercredi sur lemonde.fr.

>> La "lumière de l’Elysée"

Dans cet article du Monde qui lui est consacré, Aquilino Morelle s’autodéfinit comme un "porte-parole officieux du président". A ce titre, il "parle" tous les jours avec "une petite dizaine de journalistes" pour conter "le récit du quinquennat". Une forme de story-telling en quelque sorte.

Son rôle ? Celui d’un phare élyséen, d’un aiguillon, dans la pénombre de l’opinion et de l’actualité, chargé de distiller analyses et briefs pour éclairer la communication présidentielle.

Un rôle qu’il décrit lui-même ainsi :

Mon intention n'est jamais d'enfumer, mais d'éclairer. D'apporter la lumière qui vient de l'Elysée.

>> Les loltoshops

Dans son bureau proche de celui de François Hollande, qui fut jadis celui de Valéry Giscard d’Estaing ou encore d’Henri Guaino, Aquilino Morelle a opéré une déco intérieure toute personnelle, nous apprend Le Monde.

Ainsi s’affiche-t-il sur les murs sur des photomontages en compagnie de personnalités historiques. 

On peut y admirer un montage photo de lui avec le général, justement, et Jackie Kennedy, un autre au côté de Jaurès.

Seule photo non-retouchée : celle où il prend la pose avec Barack Obama.

>> Une ambition : le ministère de la Santé

Enarque et médecin de formation, inspecteur des Affaires sanitaires de profession, Aquilino Morelle a tenté à plusieurs reprises de franchir le Rubicon et de cesser d’être un conseiller pour devenir un politique. Ce fut à chaque fois un échec. Pour autant, d’après Le Monde, ses ambitions politiques ne se sont pas complètement éteintes.

Des échecs surprenants au regard du discours dithyrambique que porte Arnaud Montebourg à son égard :

C'est un génie politique, Aquilino. Il voit plus loin, plus fort que n'importe qui. C'est un homme extraordinaire.

Aussi cette ancienne plume de Lionel Jospin rêve-t-elle d’un maroquin : celui de la Santé, aujourd’hui occupé par Marisol Touraine. 

Et Le Monde d’y faire allusion au détour d’une simple phrase :

(L’)Auteur de La Défaite de la santé publique (Flammarion, 1998), docteur en médecine (…) se verrait bien ministre de la santé…

Du rab sur le Lab

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