FRONDEUR - Parce qu'il ne soutient pas personnellement Nicolas Sarkozy pour le second tour de la présidentielle, François Bayrou se met son camp à dos. Dans une interview publiée par le jdd.fr jeudi 3 mai, Jean Arthuis exclut l'ex-candidat du Modem de l'union centre-droite qui pourrait se créer après le 6 mai.
Arthuis : "François Bayrou prend position mais il n'est pas sûr que ses électeurs fassent de même."
Sur lejdd.fr
Je pense qu'une force entre l'UMP et le PS apparaîtra au centre-droit.
Elle se fera sans doute sans François Bayrou, qui aurait pu en être un leader.
Au centre droit tendance UMP, les dents grincent. Le soutien annoncé de François Bayrou à François Hollande pour le second tour de l'élection présidentielle, à titre personnel, réveille les appétits de certains centristes restes fidèles a la droite, et qui voient la une belle occasion de se positionner.
Interrogé par le jdd.fr jeudi 3 mai, Jean Arthuis, qui a fait partie de l'équipe de campagne de François Bayrou, estime que l'ex-candidat du Modem a fait une erreur tactique.
Je respecte son choix, même si je le regrette.
François Bayrou prend position mais il n'est pas sûr que ses électeurs fassent de même.
Le sénateur a quant à lui appelé à voter pour Nicolas Sarkozy, un "républicain, respectueux des valeurs de la République", même s'il y a eu "quelques propos droitiers qui nous ont mis mal à l'aise".
Il met en avant les contradictions entre l'attitude de François Bayrou à l'égard du PS tout au long de la campagne et sa récente annonce :
François Bayrou n'a pas arrêté de dénoncer le programme économique du PS, ainsi que sa politique budgétaire.