Taxe sur les smartphones : Filippetti répète ses arguments contre ceux de Bercy

Publié à 14h04, le 17 mai 2013 , Modifié à 15h29, le 17 mai 2013

Taxe sur les smartphones  : Filippetti répète ses arguments contre ceux de Bercy
Aurélie Filippetti et Pierre Moscovici (MaxPPP)

LIGNE GOUVERNEMENTALE - Bercy ne veut pas intégrer la taxe des tablettes et smartphones pour financer les contenus dans la loi des Finances en cours d'élaboration. Mais la ministre de la Culture continue d'argumenter pour vendre cette mesure phare du rapport Lescure sur l'adaptation des politiques culturelles au numérique en martelant qu'il ne s'agit pas, selon elle, d'un nouvel impôt.

Lundi, Aurélie Filippetti défendait sur le perron de l'Élysée le principe d'une "contribution à un niveau extrêmement faible ", de l'ordre de 1% .

Feu rouge du ministre de l'Économie et des finances. Pierre Moscovici fait savoir mardi 15 mai au Point.fr  qu'il "n'y aura pas de nouveaux impôts ni de taxes l'an prochain".

Mais Aurélie Filippetti persiste et signe ce vendredi, dans les colonnes du Monde

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Le ministre des finances est dans son rôle.

Le gouvernement a pour doctrine de ne pas créer de nouvelles taxes.

Mais, en l'occurrence, il s'agit d'une contribution qui permettrait de suppléer la diminution progressive de la taxe de copie privée. Ce n'est pas une nouvelle fiscalité, mais un aménagement de l'assiette existante...

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[Bonus track] Interrogée sur la polémique sur le financement du cinéma , la ministre de la Culture utilise dans sa réponse un concept politique cher à Ségolène Royal : 

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Depuis décembre dernier, on assiste à un grand moment de démocratie participative dans le monde du cinéma, qui a fait émerger bien des sujets légitimes et une envie de remise à plat.

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Du rab sur le Lab

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