PAS CHABADA - Ce n'est pas Aurélie Filippetti qui a demandé l'arrêt de l'émission "Chabada" sur France 3 assure ce vendredi au Lab le cabinet de la ministre de la Culture, après les critiques de Daniela Lumbroso.
Mécontente de l'arrêt imminent de son émission dominicale, la présentatrice assure, sur le plateau du "Buzz médias" du Figaro que la ministre "ne se rend pas compte" et "n'a franchement pas compris grand chose à la télévision aujourd'hui".
Réponse en deux tweets ce vendredi matin du conseiller com' de la ministre :
@aurelifil ne donne pas d'ordre aux responsables de FTV sur les programmesà supprimer ou pas. Ça semble en gêner certain(e)s .
— Chaumont Franck (@chaumontf) 17 mai 2013
Pour @aurelifil" comprendre " la TV c' est respecter son indépendance
— Chaumont Franck (@chaumontf) 17 mai 2013
Des messages encouragés ou, à tout le moins, approuvés par la ministre ? "Aurélie Filippetti suit l’actu ...", répond, amusé, Franck Chaumont au Lab avant de développer :
La ministre n'est évidemment pas intervenue dans la suppression du programme.
Comme elle l'a expliqué, au printemps de Bourges, elle intervient juste, en tant que tutelle, pour expliquer qu’une case ‘musique’ éventuellement supprimée doit être remplacée par une autre case ‘musique’, mais le choix des présentateurs n’est évidemment pas de son ressort.
Pourtant, Daniela Lumbroso l'accuse d'avoir "demandé aux dirigeants de France Télévisions de couper dans le flux".
La vidéo de l'interview de la présentatrice sur un siège éjectable :
La tutelle, c'est-à-dire la ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti, a demandé à ce que France Télévisions arrive à l'équilibre en très peu de temps - il leur reste grosso modo deux ans - tout en refusant toute baisse des obligations. [...]
Aurélie Filippetti, qui n'a franchement pas compris grand-chose à la télévision aujourd'hui, a demandé aux dirigeants de France Télévisions de couper dans le flux, et avec une certaine brutalité. [...]
Elle ne se rend pas compte que le flux est ce qui crée du lien avec le téléspectateur et ce qui le fait venir.
Antoine Bayet et Paul Larrouturou