Satisfait. Ce 4 juillet sur i>TÉLÉ, Michel Rocard avoue ne pas avoir eu le temps de regarder en direct le discours de politique générale de Jean-Marc Ayrault, mais ce qu'il en a entendu le comble.
Surtout: "Avec Jean-Marc Ayrault, il y a une correction de trajectoire institutionnelle, le Premier ministre reprend toute sa dimension."
Le pouvoir au camp Matignon
Sur I>TELE
Avec Jean-Marc Ayrault, il y a une correction de trajectoire institutionnelle, le Premier ministre reprend toute sa dimension.
On a beaucoup dit qu’il avait soumis son texte au Président une fois fini et très tard, et on n'est pas sous contrôle. Il a dit beaucoup "je", il a rappelé ses engagements...
D’ex-Premier ministre socialiste à nouveau Premier ministre socialiste. Sur i>TELE ce 4 juillet, Michel Rocard estime que Jean-Marc Ayrault "s'en est plutôt bien tiré", même s’il n’a pas encore eu le temps d’écouter le discours de politique générale dans son intégralité.
Le chef de gouvernement sous François Mitterrand apprécie que l’équilibre des pouvoirs entre Matignon et l’Elysée soit davantage respecté. Selon les témoignages relevés par Le Lab, "le pouvoir du quotidien n’est pas à l’Elysée".
Michel Rocard se félicite également du "consensus" prôné par le Premier ministre :
Il n’a jamais cherché à faire de clivage, à porter le conflit, mais a annoncé la concertation.
Donc ça veut dire aussi la négociation avec les partenaires sociaux. Il a évoqué le rassemblement et la nécessité de retrouver un consensus national.
Et je suis heureux qu’il ait trouvé ce ton réconciliateur.
Et sur le fond, est-ce un discours de rigueur ? Michel Rocard, comme à son époque, refuse d’utiliser ce mot :
Je n’aime pas ce mot, je ne l’ai jamais employé. Cela voudrait dire que quand les choses vont bien, on peut se permettre de ne pas être rigoureux ? Ca ne veut rien dire.
Rigueur, cela y ressemble tout de même :
Je pense qu’au moment du budget, le débat sera rude et la France passera un assez dur moment car, en effet, la conjoncture internationale s’aggrave en ce moment même.