Baisse dans les sondages : pourquoi Hollande ne doit pas s'inquiéter

Publié à 08h41, le 16 décembre 2011 , Modifié à 12h07, le 16 décembre 2011

Baisse dans les sondages : pourquoi Hollande ne doit pas s'inquiéter
François Hollande, Paris, le 27 novembre 2011 (Maxppp)

D'après le dernier sondage Ifop publié vendredi par leJDD.fr, François Hollande abandonne deux points et concentre 27,5% des intentions de vote. En constante baisse depuis sa victoire contre Martine Aubry, le candidat PS doit-il s'inquiéter de cette érosion ? Pas forcément. Le Lab dégaine quatre arguments visant à rassurer le futur locataire de l'avenue de Ségur.

  1. Hollande continue sa chute dans les sondages

    Sur leJDD.fr

    L'effritement se poursuit pour François Hollande. A en croire l'Ifop, le candidat socialiste perd quasiment huit points d'intention de vote au premier tour de la présidentielle en deux mois, passant de 35% au soir de sa victoire à la primaire, à 27,5% en cette mi-décembre.

    Comme Nicolas Sarkozy (lui aussi en baisse dans ce sondage publié sur leJDD.fr), le représenant de la rue de Solferino fait les frais du regain de forme de Marine Le Pen (20%) et de l'éclosion de François Bayrou (11%).

    Pour autant, les raisons de rester optimiste existent pour François Hollande. Notre argumentaire en quatre points.

  2. Il est toujours donné grand vainqueur

    Sur lejdd.fr

    Argument n°1 : le candidat socialiste est toujours en tête au second tour avec 56% des intentions de vote, contre 44% pour Nicolas Sarkozy.

  3. Sarkozy baisse aussi

    Sur lejdd.fr

    Argument n°2 : Sarkozy aussi est sur une pente savonneuse. En effet le président sortant perd deux points en un mois et passe de 26 à 24% des intentions de vote des Français au premier tour de la présidentielle de 2012.

  4. Trop de candidats à droite

    Sur leprogres.fr

    Argument n° 3 : François Hollande n'à pas à s'inquiéter de ses chiffres en baisse du fait de l'énorme embouteillage des candidatures à droite sur l'échiquier politique. En effet, la présidentielle de 2012 comprend  - sans compter Nicolas Sarkozy et avant dépôt des parraingages - huit candidatures identifiées à droite, contre seulement quatre en 2007. 

  5. Pas de panique, rien ne se jouera avant février

    Sur Le Nouvel Obs

    Argument n°4 : rien ne sert de s'affoler aujourd'hui puisque c'est au coeur de l'hiver que des enseignements pourront être tirés. En effet, Michel Sapin, fidèle lieutenant du leader socialiste, a déclaré jeudi dans le Nouvel Obs' que tout se jouerait au mois de février.

    EXTRAIT

    Le nouvel Obs' - Téléphones rouges - p.22 - 

    Si au 15 février Hollande est toujours haut, on sera dans une cohabitation de fait (...) Il sera perçu comme un président bis.

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