PREFERENCE FAMILIALE – "Elle était ma conseillère. Manque de pot, en 2006, nous nous sommes mariés." Jeudi 27 septembre sur France Inter, Claude Bartolone est revenu sur l’embauche de sa femme au sein de son cabinet de président de l’Assemblée nationale. Il assume toujours et rejette toute polémique.
Depuis sa première justification sur l’embauche de sa femme comme chargée de mission au sein de son cabinet – "Je n’ai pas embauché ma femme, j’ai épousé ma collaboratrice " – Claude Bartolone était resté muet sur cette affaire.
Il y est revenu, jeudi 27 septembre, dans la matinale de France Inter :
"Elle était ma conseillère, manque de pot, en 2006, nous nous sommes mariés.
"
Et d’ajouter, comme justification :
"Qu’est-ce qui compte avant tout ? La transparence et la compétence.
"
"Or, vous imaginez bien, je n’allais pas, au moment où j’allais lui demander sa main, lui envoyer sa lettre de licenciement.
"
Plus étonnante, la réflexion du détenteur du Perchoir sur la transparence qu’il a consenti vis-à-vis de cette embauche. Il assure que "ça faisait près de 3 semaines que son nom a été publié". Mais que cela aurait pu rester secret, sous-entend-il :
"C’est moi qui ai voulu que son nom soit publié au Journal officiel. Je pouvais très bien faire autrement, sans qu’elle ne soit sur l’organigramme.
"
Amusé, sans paraitre dans l’embarras alors que, selon lui, "moins de 5% des parlementaires" recourent à des emplois familiaux, le président de l’Assemblée nationale, préfère retourner la situation. Il accuse la droite de vouloir faire de l’ombre à ses multiples annonces en faveur de plus de "transparence" et de "sobriété" à l’Assemblée nationale.
Visé en priorité ?Thierry Solère, député UMP tombeur de Claude Guéant à Boulogne-Billancourt et l’un des premiers à relayer l’information sur Twitter :
"Aujourd’hui, ca fait partie des petites remarques de certains responsables de droite qui n’ont rien à dire et qui ont essayé de trouver une polémique pour casser la force des annonces que j’ai eu l’occasion de faire.
"
"Ca m’a fait regretter que Guéant soit battu. C’est bien la première fois dans ma vie que je regrette Guéant. (rires)
"