Bernadette Chirac : "Jacques Chirac, c’était une locomotive et moi j’étais le wagon derrière"

Publié à 12h22, le 08 janvier 2013 , Modifié à 12h37, le 08 janvier 2013

Bernadette Chirac : "Jacques Chirac, c’était une locomotive et moi j’étais le wagon derrière"
(Reuters)

Invitée de l'émission A la bonne heure ! sur RTL, pour le lancement de l’opération pièces jaunes 2013, Bernadette Chirac s’est laissée aller à quelques confidences. 

L'ancienne première dame  se confie rarement , mais c'est déjà au micro de Stéphane Bern qu'elle avait fait part  le 4 janvier 2012 de son intention de voter Nicolas Sarkozy à la présidentielle. 

Cette fois, c'est une question portant sur l’origine de son engagement philanthropique qui la pousse à évoquer des souvenirs plus personnels et notamment sa relation avec Jacques Chirac, qu’elle présente comme le vrai moteur de son action.   

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Le vrai auteur, c’est Jacques Chirac. C’était une locomotive et moi j’étais le wagon derrière. Et je fournissais le charbon !

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Alors que Stéphane Bern lui assure que l'ancien Président "n’aurait sûrement pas fait cette carrière" sans elle, Bernadette Chirac l'interrompt:

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Je vous remercie. Mais il ne serait sûrement pas de cet avis. Il dit tous les matins que j’ai beaucoup de chance de l’avoir épousé.

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L'animateur suggère alors que Jacques Chirac a eu lui aussi "de la chance de l'épouser", mais Bernadette Chirac réplique aussitôt:

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Je n’essaie pas de lui faire dire, parce qu’il ne le dirait pas.

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Puis l'ancienne première dame évoque les événements qui ont  "forgé son caractère".  Et une fois de plus, la réponse est à chercher dans sa relation avec Jacques Chirac :

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Une lutte.Jacques Chirac est un chef, mais il faut lutter avec lui pour arriver à quelque chose. Alors c’était une lutte a mon niveau. Pas une lutte au niveau supérieur qui est l'action politique.

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C'est avec un certain humour que Bernadette Chirac rapporte une anecdote, survenue au début de la carrière politique de son époux :

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Quand il s’est présenté pour la première fois comme député en Haute-Corrèze, il m’a dit : “Bah écoutez, vous n’avez rien à faire? Prenez donc - j’avais deux enfants quand meme - prenez donc votre voiture, et faites le tour de toutes les maisons de retraite du département. Comme ça vous vous ferez connaître et après ca vous pourrez y exercer une activité"… et tout a commencé là.

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Enfin, Bernadette Chirac avoue n'avoir jamais eu de véritable vocation pour le métier de médecin, mais avoir envisagé ... d'entrer dans les ordres!

A la question  : "Est-ce que votre rêve c'était d'être médecin?", elle  répond du tac au tac :

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... religieuse peut-etre?

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(...) Papa était l’aîné de 10 enfants et ma grand mère était dans les églises toute la journée, donc forcément, ça a finit par avoir une influence sur moi.

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Du rab sur le Lab

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