Bernard Accoyer accuse Anne Hidalgo et le Front national de récupérer le général De Gaulle

Publié à 12h48, le 09 novembre 2013 , Modifié à 16h42, le 09 novembre 2013

Bernard Accoyer accuse Anne Hidalgo et le Front national de récupérer le général De Gaulle
Maxppp.

TOUCHE PAS À MON GÉNÉRAL - Bernard Accoyer l'a mauvaise. En apprenant que Anne Hidalgo, candidate socialiste à la mairie de Paris, et Florian Philippot, vice-président du Front national, ont prévu de fleurir la tombe du général De Gaulle, l'ancien président de l'Assemblée nationale dénonce de la récupération de la part de formations politiques qui étaient les adversaires de l'ancien Président français.

Réagissant sur France Info, Bernard Accoyer rappelle quelques points historiques. D'abord, sur l'extrême-droite française, en référence à Florian Philippot :

Il faut rappeler que l'extrême-droite haïssait le général De Gaulle. L'extrême-droite a toujours soutenu l'OAS, qui a voulu tuer le général De Gaulle, et d'ailleurs a manqué de peu d'assassiner le général De Gaulle dans l'attentat du petit Clamart en 1962.

Les socialistes, selon Bernard Accoyer, ne sont pas non plus exempts de critiques. Certes, ils n'ont pas voulu faire assassiner Charles De Gaulle, mais il rappelle qu'ils étaient les adversaires politiques de l'homme de l'appel du 18 juin 1940 :

Quant aux socialistes, ils ont combattu politiquement le général De Gaulle avec une constance remarquable de 1958 à 1969 et le traitaient de dictateur. François Mitterrand a même écrit un livre appelé Le coup d'Etat permanent, qui définissait l'action du général De Gaulle.

 Anne Hidalgo à Colombey les deux Eglises, BFM TV

Conclusion de Bernard Accoyer ? Anne Hidalgo et Florian Philippot font de la récup' :

Ce défile, ça ressemble quand même beaucoup à de la récupération politique de la part de ceux-là mêmes qui ont été des adversaires constants et acharnés du général.

Ecoutez Bernard Accoyer sur France Info :

Des critiques reprises par Philippe Goujon, patron de la fédération UMP de Paris. Lui concentre ses critiques sur Anne Hidalgo, adversaire de Nathalie Kosciusko-Morizet pour les municipales parisiennes :

L'équipe de campagne d'Anne Hidalgo tient à préciser au Lab que ce n'est pas en tant que socialiste mais en tant que Première adjointe de la municipalité parisienne qu'elle était sur place.  Et fait valoir que Michel Destot, maire socialiste de Grenoble, y était également, car Grenoble fait, au même titre que la capitale, partie des 5 compagnons de la Libération.

Du rab sur le Lab

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