Jean-Luc Mélenchon prévient Anne Hidalgo qu'utiliser l'étiquette Front de gauche à Paris serait "un délit"

Publié à 11h56, le 09 novembre 2013 , Modifié à 12h01, le 09 novembre 2013

Jean-Luc Mélenchon prévient Anne Hidalgo qu'utiliser l'étiquette Front de gauche à Paris serait "un délit"
Capture France 3.

BEWARE - En apparence, ce n'est qu'une question d'étiquette, mais en réalité, c'est une question très politique. Qui, de Ian Brossat, communiste parisien rallié à Anne Hidalgo et porte-parole de la candidate , ou de Danielle Simmonet, candidate du Parti de gauche , utilisera l'étiquette "Front de gauche" pour la campagne des municipales ? Jean-Luc Mélenchon prévient qu'il n'acceptera pas que le Parti communiste fasse sienne cette étiquette.

Interrogé sur France 3 Paris-Ile de France dans l'émission Samedi politique, l'ancien candidat à la présidentielle assure que ce sera sa candidate et personne d'autre qui pourra utiliser cette étiquette. Et menace Anne Hidalgo, si jamais son nom est lié, d'une manière ou d'une autre, au Front de gauche :

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Ça sera Danielle Simonet, et je préviens madame Hidalgo que l'utilisation du sigle Front de gauche par elle serait un délit car le sigle est déposé à la propriété industrielle, et je me ferai respecter de gré ou de force.

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Jean-Luc Mélenchon menacerait-il d'une action en justice pour faire respecter son souhait ? Le communiste parisien réagit sur Twitter en réponse à Sophie de Ravinel, journaliste au Figaro :

Le choix des communistes parisiens de partir dès le premier tour avec le Parti socialiste contrarie en tout cas fortement Jean-Luc Mélenchon.

Alors que le Parti communiste et le Parti de gauche partent ensemble dans une bonne partie des villes, à Paris, le Front de gauche est divisé. Contradictoire ? Oui, reconnaît Jean-Luc Mélenchon.

Voilà ce qu'il déclare plus tard :

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Ça fait partie des contradictions qu'il va falloir trimballer jusqu'au mois de mars prochain. Qu'est-ce que je peux faire, moi ? Je peux pas aller dire à Ian Brossat qui est un excellent garçon, un peu trop docile à mon avis, parce que je connais sa conviction personnelle, il était d'accord avec moi. Mais bon, il suit la ligne.

On va se trimballer avec cette contradiction, je vois bien que j'ai l'air un peu piteux dans cette histoire, mais qu'est-ce que j'y peux ? Tenir bon.

"

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