Bernard Tapie ironise sur le manque de visibilité du ministre de la Ville François Lamy

Publié à 16h54, le 22 février 2013 , Modifié à 16h54, le 22 février 2013

Bernard Tapie ironise sur le manque de visibilité du ministre de la Ville François Lamy
(Maxppp)

Bernard Tapie n'a pas l'intention - il l'assure - de se présenter à la mairie de Marseille. En revanche, il veut bien proposer ses services à l'actuel ministre de la Ville. Histoire de lui donner un peu plus de visibilité.

Dans une interview pour Le Parisien Magazine, publiée ce 22 février et consacrée à son éventuel retour dans la cité phocéenne, l'homme d'affaire, tantôt artiste, tantôt politique, ministre de la Ville quatre petits mois sous François Mitterrand, est brièvement interrogé sur le ministre actuel, François Lamy. "Que vous inspire sa politique ?", lui demande le journaliste.

Réponse moqueuse de Bernard Tapie qui n'a pas beaucoup suivi les faits et gestes de son "successeur" :

C'est un type que j'admire, mais je ne savais même pas qu'il était ministre de la Ville. Franchement, on ne sait pas ce qu'il fait et c'est dommage.

Je suis à sa disposition s'il cherche un attaché de presse ...

Depuis qu'il a repris le groupe Hersant Média, s'offrant notamment les quotidiens La Provence ou Nice Matin, Bernard Tapie répète partout qu'il ne se présentera pas à la mairie de Marseille en 2014, et ce même si un sondage BVA pour Le Parisien magazine indique que 40% des Marseillais pourraient voter pour lui.

L'une des raisons : son épouse, qui refuse de le voir se réengager en politique sous peine de divorce. Dans le magazine, il estime que le monde politique est le plus "dégueulasse" qu'il ait connu et regrette même d'en avoir fait :

C'était un acte de vanité qui m'a coûté quinze ans de ma vie. Sans la politique, je serais toujours propriétaire d'Adidas, que j'avais réussi à redresser, et qui est une des plus grandes boîtes du monde. Je suis le roi des cons, voilà la vérité !

Un évènement tout de même pourrait lui faire "se poser la question" d'un retour : "si Marseille était sur le point de passer entre les mains du Front national".

Du rab sur le Lab

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