Bertrand impuissant face au chômage

Publié à 13h40, le 27 décembre 2011 , Modifié à 17h05, le 27 décembre 2011

Bertrand impuissant face au chômage
Xavier Bertrand. (Reuters)

Alors que les nouveaux (et mauvais) chiffres du chômage sont tombés lundi, Xavier Bertrand a déclaré "prendre acte" de la nette hausse du nombre de demandeurs d'emploi au mois de novembre. Une formule qui sonne comme un terrible aveu d’impuissance de la part du ministre du Travail et qui n’est pas sans rappeler Lionel Jospin, en 2001, aussi dépassé par les événements.

  1. Bertrand “prend acte”

    Les chiffres de l’emploi pour le mois de novembre sont désormais publics. Ils sont mauvais et Xavier Bertrand en “prend acte”. Ministre du Travail depuis trois ans, le maire de Saint-Quentin valide ces résultats et mise sur le futur sommet social pour un hypothétique rebond. Rien de plus (ou presque) alors que la situation du chômage en France est désastreuse. De quoi donner l’image d’un ministre à bout de souffle, alors que la question de l’emploi sera essentielle en vue de l’élection présidentielle .

    A lire aussi :

    > Sarkozy, pire que le Triple A, le chômage (Le Lab)

    > Les pistes du sommet social (Le Point)

  2. Jospin, quand “l’Etat ne peut pas tout”

    Sur lexpress.fr

    Février 2001, le Premier ministre est confronté à des licenciements boursiers. Lionel Jospin, alors également candidat à l’Elysée, visite une usine Michelin en proie à un plan social. Là, il montre des signes d’impuissance politique amplement commentés.

    Alors que les choix politique ont un coût financier ou électoral qu’il ne peut assumer, il dira que “l’Etat ne peut pas tout”. Une petite phrase que le socialiste traînera comme un boulet pendant toute la campagne. 

  3. Ce sujet se construit avec vous !

    Les politiques peuvent-ils avouer leur impuissance face à une situation ? Vous avez un avis ou un bon lien à partager sur le sujet ? N'hésitez pas à le faire dans les commentaires (colonne de droite), nous mettrons à jour cette page. 

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