Bruno Le Roux sur un air de Guy Môquet... et de Nicolas Sarkozy

Publié à 12h54, le 02 octobre 2012 , Modifié à 13h08, le 02 octobre 2012

Bruno Le Roux sur un air de Guy Môquet... et de Nicolas Sarkozy
Bruno Le Roux, en septembre 2012. (Maxppp)

J’émets ici l’idée que face à ce geste incompréhensible et que personne ne peut expliquer, l’on fasse réfléchir tous les élèves de notre pays ; ceux qui sont en âge de réfléchir.

Bruno Le Roux, le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, s'est prononcé pour une "réflexion"à l'école sur la tuerie d'Echirolles (38), ce mardi 2 octobre 2012, sur le plateau de iTélé.

Vendredi 28 septembre, deux jeunes de 21 ans ont été tués à coups de couteaux dans la banlieue de Grenoble, après "un mauvais regard", raconte liberation.fr

Faire réfléchir, et même obliger à réfléchir les élèves, explique Bruno Le Roux quelques minutes plus tard :

"Si je faisais un cours d'éducation civique ce matin à un CM2 je passerai au moins une demi-heure à discuter de ça, à essayer de montrer qu’il est impossible, pour un simple regard, de brandir un couteau et tuer celui qui est en face de soi ; que bien entendu ce n’est pas possible mais en même temps c’est quelque chose qui est devenu tellement courant – on le voit à la télé – qu’on peut ne plus y réfléchir quelque fois et donc j’obligerai à réfléchir à cette question."

Une idée qui rappelle celle de Nicolas Sarkozy, fraîchement élu président de la République, en 2007, à propos de la lecture de la lettre du résistant Guy Môquet. Le 16 mai, il déclarait :

Je voudrais dire au Français que ma première décision de président de la République sera de demander au futur ministre de l’éducation nationale que la lettre [de Guy Môquet] soit lue en début d’année à tous les lycéens de France.

(L'extrait est au tout début de la vidéo)

Une annonce qui avait fait des vagues dans le milieu enseignant, et qui pouvait être suivie par une "réflexion collective", d'après une note parue le 30 août 2007, explique Lemonde.fr : "Le programme se poursuivra par une réflexion collective dans le cadre de la classe."

Une idée tombée en désuétude, souligne Le Point, en 2009.

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