ARBITRAGES – Il n’y a pas que l’Elysée qui est à la diète. Les ministères aussi. Si certains comme l’Education ou l’Intérieur sont préservés, d’autres sont plus touchés par les coupes budgétaires du projet de loi de finances 2013.
Ce mardi 2 octobre, le Parisien fait un point sur les "sacrifiés" du projet de loi de finances 2013. Car tous les ministères ne sont pas logés à la même enseigne, ni soumis à la même diète.
Si certains secteurs prioritaires sont préservés comme le ministère de l’Intérieur de Manuel Valls ou celui de l’Education de Vincent Peillon, d’autres ministères vont devoir se serrer la ceinture. Revue d'effectif.
Qui sont-ils ?
> La Culture
Aurélie Filippetti peut faire la grimace. Selon le Parisien, le ministère de la Culture va ainsi connaître 15 suppressions de poste. Mais plus que les suppressions de postes, son ministère voit surtout sa dotation financière fortement stagner. Résultat, écrit le quotidien, "des projets culturels stoppés ou reportés" et un appel à la grève de la part des syndicats de l’audiovisuel public.
> La Défense
Pour Jean-Yves Le Drian, "l’exercice promet d’être périlleux", écrit le Parisien. Et pour cause, le ministère de la Défense est le plus sérieusement mis au régime avec pas moins de 7234 suppressions de postes pour 2013. "Nous appliquons la loi de programmation militaire de Nicolas Sarkozy", explique au quotidien l’entourage du ministre.
> L’Economie
Pour ce budget de "combat", Bercy n’est pas épargné par la cure d’amaigrissement gouvernementale. Le ministère de Pierre Moscovici est ainsi le second plus touché avec, selon les informations du Parisien, 2353 suppressions de postes. Des suppressions dont le quotidien avance le détail : 2000 concernent la Direction des impôts, une soixantaine les Douanes et le reste dans les locaux de Bercy.
> L’Ecologie
Si Hollande a clamé lors de la conférence environnementale la nécessité d’une transition écologique, le ministère qui lui est dévolu va également connaître quelques coupes budgétaires.
Le Parisien révèle que le budget du ministère de Delphine Batho passera de 8 milliards d’euros à 7, 64 milliards. Soit une baisse nette de plus de 350 millions d’euros. Des économies qui entraineront la perte de "plus de 600 emplois".
"Batho, depuis qu’elle aété nommée, nous l’avons toujours soutenu", assurait, mardi matin sur LCI, le patron des députés écolos, François de Rugy. "Pour autant, elle aurait du s’affirmer plus."