Le Roux : "Y'a des ministres de l'Industrie qui auraient du passer moins de temps à Twitter"

Publié à 15h19, le 13 juillet 2012 , Modifié à 16h28, le 13 juillet 2012

Le Roux : "Y'a des ministres de l'Industrie qui auraient du passer moins de temps à Twitter"
Bruno Le roux, le 3 juillet 2012. (Maxppp)

COLERE - Dans une interview accordée au Jdd.fr , le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale explique que, face au plan social annoncé par PSA, jeudi 12 juillet, "il y a des ministres de l'Industrie [du gouvernement Fillon, ndlr] qui auraient du passer moins de temps à "twitter" et plus de temps à affronter les difficultés !"

Avec les sous-titres : il pointe du doigt la responsabilité d'Eric Besson, l'ancien ministre de l'Industrie, qui était un gros utilisateur du réseau social.

  1. PSA, la faute à Twitter ?

    Sur lejdd.fr

    Bruno Le Roux, le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, ne décolère pas contre le précédent gouvernement, face aux plan sociaux qui se multiplient.

    Après l'annonce de celui de PSA - faite jeudi 12 juillet - et qui prévoit 8.000 suppressions de postes dans l'Hexagone, il gronde, dans une interview publiée par le Jdd.fr , vendredi 13 juillet :

    "

    Depuis plusieurs mois, la seule préoccupation de l'ancien gouvernement, c'était d'éviter tout problème, plutôt que de prendre la mesure de ce qui aurait pu permettre de surmonter la crise. J'ai le sentiment qu'on a laissé s'amplifier les problèmes, du côté du pouvoir sortant comme du coté de la direction de PSA [...]
    Il y a des ministres de l'Industrie qui auraient du passer moins de temps à "twitter" et plus de temps à affronter les difficultés !

    "

    En ligne de mire, donc, la responsabilité du gouvernement Fillon en général... et en particulier celle d'Eric Besson. 

    Le prédécesseur d'Arnaud Montebourg était, en effet, un fervent utilisateur du réseaux social pendant son mandat ministériel ; il a néanmoins supprimé son compte , au lendemain de l'élection de François Hollande, sons donner d'explications.

    Il conclut : 

    "

    A chaque fois que [notre gouvernement] ouvre un placard, il trouve un dossier qui a été mal géré ou pas géré du tout. 

    "

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