Si j'avais été à la place du Premier ministre ... Invité du "Grand rendez-vous" Europe 1, i>TELE et Le Parisien ce 30 septembre, Jérôme Cahuzac est revenu sur l'intervention de Jean-Marc Ayrault dans "Des paroles et des actes" trois jours plus tôt. Et le ministre du Budget avoue avoir eu envie de "souffler" quelques réponsesà son chef de gouvernement.
Sur Europe 1, Jérôme Cahuzac a expliqué pourquoi les Français ne seraient pas touchés par un "budget funeste", contrairement à ce que dénonce l'opposition. Pour cela, il a précisé que les prélèvements seraient répartis équitablement et que toutes les taxes ne pouvaient pas être mises dans le même panier. C'est à ce moment là que la prestation du Premier ministre est évoquée :
J’ai entendu un de vos confrères interrogeant le Premier ministre, François Lenglet,additionner un certain nombre d’impôts ou de taxes payés par les uns à des sommes payées par les entreprises.
On peut additionner les choux et les carottes mais, au total, on n'a pas le droit de dire que ça fait des carottes.
Jean-Pierre Elkabbach lui rétorque alors :"Pourquoi le Premier ministre n'a-t-il pas répondu ça lui-même ?"
Bonne question, semble se dire Jérôme Cahuzac qui répond en riant :
Je l’ai regretté !
J’aurais eu envie de lui souffler un peu fort. Mais vous savez ce que c’est, François Lenglet il est comme vous, il impressionne ses interlocuteurs.
Le 27 septembre, Jérôme Cahuzac faisait partie des ministres priés d'assister à l'émission pour afficher la solidarité gouvernementale. Pour son premier "Des paroles et des actes", la mission de Jean-Marc Ayrault était de faire preuve de pédagogie et de réaffirmer son autorité de chef du gouvernement.