Jean-Christophe Cambadélis est un puncheur. Un puncheur qui se bat au quotidien pour éviter l’explosion du PS. Et pour lui, chaque jour de "gagné" est "une victoire" . Une victoire aux points plutôt que par K.O. Jusqu’ici.
Et pour cause. Le Premier secrétaire du Parti socialiste n’a plus son gant fétiche pour mettre des gauches à ceux qui lui barrent la route. Ou celle de sa Belle alliance populaire. Car, selon un Couloir du Parisien de ce samedi 21 mai, Jean-Christophe Cambadélis s’est fait dérober ses gants de boxe offerts par le boxeur ukrainien Vitali Klitschko. Il accuse :
"On me les volés pendant les vacances.
"
Ballot. Surtout au moment où il s’agit de donner des coups aux frondeurs et à la droite à l’approche de monter sur le ring de l’élection présidentielle de 2017. Ces accessoires de castagne, qui trônaient dans la bibliothèque du bureau du patron de la rue de Solférino, ont ainsi mystérieusement disparu.
Et Jean-Christophe Cambadélis de blaguer sur le fait qu’il serait intraitable avec les auteurs du méfait. Il poursuit en forme de boutade :
"C’est la cour martiale pour le voleur !
"
Le laxisme, très peu pour lui donc. Surtout que ce cadeau lui tenait à cœur. Il lui avait été offert par le champion du monde de boxe Vitali Klitschko , par ailleurs engagé en politique. Le puncheur ukrainien avait d’ailleurs signé une dédicace au député de Paris devenu boss du PS sur l’un des gants :
"Now, you are the champion of the party ! PS : keep on punching !
"
Ce qui, en VF, donnait :
"Maintenant vous êtes le champion du parti ! PS : continuez de ‘puncher’.
"