Parti au bord de la crise de nerfs. Le Parti socialiste, en cette fin de quinquennat Hollande, semble mal en point, tiraillé entre son aile droite vallsiste et son aile gauche frondeuse. Et la volonté d’une cinquantaine de députés de gauche de déposer une motion de censure estampillée de gauche contre le gouvernement Valls suite à l’utilisation du 49.3 sur la loi Travail apparaît comme la dernière étape avant le point de non-retour.
Pendant ce temps-là, Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du PS, tente de conserver l’unité de son parti. Tout en essayant de le "dépasser" avec sa "Belle alliance populaire". Et s’il a saisi la haute autorité éthique du PS en réponse à la tentative ratée d’une motion de censure de gauche, le patron de la rue de Solférino assure que jusqu’ici tout va bien. Méthode Coué.
Interrogé sur la fragilité du PS dans l’émission de Public Sénat, Déshabillons-les , le député PS de Paris tient à souligner que "toutes les difficultés qui ont été présentées n’ont pas amené à l’explosion du Parti socialiste". Et d’ajouter, super *optimiste* :
"Chaque jour gagné est une victoire. Evidemment. (…) C’est un jour de gagné, il n’y a pas eu de scission.
"
C’est sûr que si on compare la situation du PS à celle d’EELV, Jean-Christophe Cambadélis peut, encore, s’estimer heureux. Jusqu’ici, donc, tout va bien. Mais le plus dur, c’est pas la chute, c’est l’atterrissage.
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