Invitée du Talk Orange – Le Figaro ce vendredi 25 janvier, Michèle Alliot-Marie signe la fin de la trêve et dénonce une tentative de récupération de l’affaire Cassez par l’actuel président de la République.
Rebondissant sur les propos tenus par Florence Cassez - qui a notamment déclaré que "Nicolas Sarkozy [lui] a sauvé la vie" - l’ancienne ministre des affaires étrangères a critiqué François Hollande, accusé de vouloir s'attribuer la palme d'une mobilisation de longue date :
Je pense que François Hollande essaie de reccueillir les fruits d’un travail de très longue haleine qui a été mené.
"Ce n'est pas une décision du président du Mexique, mais de juges indépendants", a rappelé Michèle Alliot-Marie.
L'ancienne ministre de la Justice a détaillé en quelques mots l’action de Nicolas Sarkozy, tout en rappelant ses propres efforts dans ce dossier :
J’ai été témoin des coups de fils réguliers de Nicolas Sarkozy à Florence Cassez dans sa prison, j’ai été témoin de rencontres avec les parents de Florence Cassez, j’ai moi-même reçu son avocat, et je sais toute la mobilisation.
C'est pourquoi Michèle Alliot-Marie regrette aujourd'hui que le nom de Nicolas Sarkozy n'ait pas été clairement cité par le pouvoir socialiste :
J’ai constaté en tant que ministre des Affaires étrangères et ministre de la Justice, pendant trois ans, l’intérêt, et la mobilistaion de Nicolas Sarkozy pour faire libérer Florence Cassez.
Ca serait la moindre des choses que ses successeurs reconnaissent un fait réel qui est attesté par tous.