CONTRE-ATTAQUE - Piqué par les critiques de l'ancienne candidat écologiste à la présidentielle, Eva Joly, jeudi 14 février, Manuel Valls lui répond vertement par média interposé, dans les colonnes du Parisien , ce vendredi.
Le quotidien écrit ainsi que le ministre de l'Intérieur "grince"à l'attention d'Eva Joly qui l'accuse de "faire du mal à la gauche" :
"Je ne savais pas que madame Joly était la quintessence du monde ouvrier.
"
Puis, sur le fond, le ministre martèle ses fonctions régaliennes : "je me dois d'assurer l'ordre", "le désordre n'est pas une bonne chose".
Un long entretien avec les lecteurs du Parisien dont il faut aussi retenir :
> La petite phrase qui fait peur
"Il y a en France aujourd'hui plusieurs dizaines de Merah potentiels. Tous ne passent pas à l'acte mais il faut se prémunir.
"
> il répète qu'être comparé en permanence à Sarkozy ne le dérange pas
"La comparaison avec Sarkozy ne m'agace pas, elle m'amuse à force
"
> L'hommage surprise à Royal
"Quand Ségolène Royal a évoqué la démocratie participative, elle a été moquée, à tort.
"
> La justification de la mise au frigo de la fin du cumul des mandats "pour application fin 2016 ou début 2017"
"Pour 2014, c'est très difficile parce que cela provoquerait plusieurs dizaines de démissions de députés qui choisiraient de garder leur mandat local.
Ce serait une mini-dissolution.
Ce serait une faute.
"
> Une pudeur affichée sur sa vie privée avec son épouse Anne Gravoin
"On lui a prêté des mots , des phrases, on a cherché à nous peopoliser.
On cherche à s'en dégager parce que c'est très dangereux, c'est un baiser qui tue.
"