Feu sur Falorni. Interrogé lundi sur RTL sur les qualificatifs employés par Ségolène Royal contre le candidat socialiste dissident qui l'a fait perdre - "traître", "homme de droite" - Manuel Valls estime que "ces propos reposent en grande partie sur une réalité".
Le ministre de l'Intérieur se range également derrière la position de la première secrétaire du PS Martine Aubry. "Bien sûr" que non, Olivier Falorni ne doit pas siéger avec le groupe PS à l'Assemblée.
"Il faut s’interroger aussi sur les conditions de cette arrivée à La Rochelle "
Olivier Falorni, l'homme qui a battu Ségolène Royal avec 62,97% des voix dimanche 17 juin est-il un "traître", un "homme de droite" comme l'a estimé la candidate malheureuse dimanche soir ? Oui, plutôt, répond Manuel Valls, sur RTL, lundi 18 juin:
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Ce sont des propos le soir d’une défaite qui reposent en grande partie sur une réalité.
"Faut-il le réintégrer au groupe PS maintenant qu'il a gagné comme le laisse entendre Bruno Le Roux ? "Je crois que Martine Aubry a répondu à cette question" répond Manuel Valls. "Elle a répondu non , et vous êtes d’accord avec elle?" le relance RTL. "Bien sûr" répond Manuel Valls.
Le député réélu de la 1ère circonscription de l'Essonne veut également avoir "une pensée" pour Ségolène Royal mais estime que son arrivée à la Rochelle "n'a sans doute pas été suffisamment préparée".
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La défaite est toujours cruelle et sans doute injuste. J’ai une pensée pour elle ce matin. C’est la dureté du scrutin majoritaire, toute une série de personnalités peuvent être battues.
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Il faut s’interroger aussi sur les conditions de cette arrivée à La Rochelle qui n’a sans doute pas été suffisament préparée. Mais je regrette qu’elle ne puisse pas siéger à l’Assemblée Nationale. [...] Elle a sans doute été piégée par les faits mais je ne doute pas qu’elle saura rebondir.
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