François Baroin se lance dans la bataille de l'UMP

Publié à 09h06, le 18 juin 2012 , Modifié à 09h21, le 18 juin 2012

François Baroin se lance dans la bataille de l'UMP
François Baroin, à la Mutualité (photo Reuters)

CANDIDAT - "Moi je m'engagerai, sur la définition d'une motion, sur la base de ce que je viens de vous dire ce matin" : au lendemain de la défaite de la droite aux législatives, le député de l'Aube s'est positionné, sur RTL, comme l'un des patrons possibles de l'UMP.

  1. "Si mes idées ne sont pas reprises, certainement"

    Sur rtl.fr

    De toutes les  voix qui, ce lundi 18 juin, s'élèvent, à droite, pour s'interroger sur "l'après", c'est celui qui va le plus loin. 

    François Baroin, le maire de Troyes, (nouveau) député de l'Aube, ancien ministre de l'Economie, a annoncé, ce 18 juin, sur RTL, qu'il s'engagerait, à l'UMP, dans la bataille du congrès qui, à l'automne, donnera un nouveau patron au parti de droite.

    Candidat à la tête du parti ?

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    "Je m'engagerai sur la définition d'une motion [et] si mes idées ne sont pas reprises, certainement"

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    Au coeur du "programme" Baroin pour l'UMP ?

    D'abord, il y les valeurs, a-t-il assuré, critiquant très vivement ceux qui, à l'image de Nadine Morano, ont, durant l'entre deux-tours, évoqué les "valeurs" communes entre l'UMP et le FN :

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    "Quand j'ai entendu entre les deux tours certains dire qu'ils avaient des valeurs avec le Front National et qu'ils trouvaient même Marine Le Pen sympathique ou avoir des qualités, mais c'est quoi la prochaine étape ?

    On prend un verre ? 

    On se met à table, et on discute ? 

    Ce n'est même pas envisageable, ni de près, ni de loin, dans l'esprit du pacte des fondateurs [de l'UMP] et nous sommes nombreux [...] à affirmer ces valeurs là.

    Le FN oporte des valeurs qui sont nationalistes, c'est la haine des autres. Nous nous sommes des patriotes, c'est l'amour des siens."

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    L'ancien ministre de l'Economie formule également des regrets sur les thématiques qui ont été placés au coeur de la campagne présidentielle - et, donc, sur la stratégie de campagne du candidat Nicolas Sarkozy : 

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    "Je regrette qu'on n'ait pas pu convaincre les Français que le choix sur la présidentielle se fasse exclusivement sur la crise."

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    Voici l'interview intégrale de François Baroin

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