NON MERSEA - François Hollande est au plus bas, le gouvernement est contesté de toutes parts, mais les leaders de l'UMP ne sont pas pour autant les bienvenus dans certaines villes que la droite aimerait ravir à la gauche en mars prochain.
C'est ce que raconte l'Express dans son édition du 30 octobre. Plusieurs candidats de l'UMP refusent, dont Arnaud Robinet, candidat à Reims, de faire campagne aux côtés des leaders de leur parti.
Mais ce n'est pas en raison de l'impopularité de Jean-François Copé ou celle de François Fillon qu'Arnaud Robinet refuse leur venue. Il est plutôt là question d'affaires internes au parti :
Si je fais venir François Fillon, les copéistes vont râler, et vice versa. En plus, je ne veux pas politiser l'élection.
"Rien ne dit que l'UMP est dans une meilleure forme", ajoute le député de la Marne, interrogé sur l'état de la gauche.
A Angers, Christophe Béchu refuse également de demander l'aide de Copé et Fillon: "ce n'est pas dans mes projets", déclare-t-il sobrement.