Chantal Jouanno exclut une participation de l'UDI à la primaire parisienne

Publié à 10h33, le 11 février 2013 , Modifié à 11h35, le 11 février 2013

Chantal Jouanno exclut une participation de l'UDI à la primaire parisienne
Chantal Jouanno le 21 octobre 2012 à la maison de la Mutualité (Maxppp).

La primaire de l'UMP, Chantal Jouanno n'en veut pas. Interrogée sur France Bleu lundi 11 février, la sénatrice centriste exclut la participation de son parti, l'UDI, à la primaire ouverte prévue pour désigner le candidat de la droite pour les municipales de 2014. Elle déclare:

Quand l'UMP aura sa tête de liste, nous aurons notre chef de file, et nous discuterons avec l'UMP car nous avons la conviction qu'on ne peut pas y aller séparément

Jean-Louis Borloo, lui, n'a pas formellement rejeté l'hypothèse d'une participation de l'UDI à la primaire organisée par l'UMP. Il laisse même toujours planer le mystère sur sa propre candidature à la Mairie de Paris. 

Dans la même interview, Chantal Jouanno jette le doute sur la régularité de la primaire prévue par l'UMP pour désigner son candidat parisien:

Les primaires qu’elles soient ouvertes ou pas, elles sont organisées pour l’UMP. Avec les moyens, les fichiers et les traditions de l’UMP.

Après le dernier vote (le combat Fillon/Copé à l'UMP, NDLR), permettez-nous d'avoir quelques doutes dans la manière dont ça va se passer. Par définition on a notre propre procédure, et l'UMP aura sa propre procédure.

Le journaliste la relance: "Vous n'avez pas confiance ?". Chantal Jouanno fait alors comprendre... que non:

A priori on fait plus confiance à nos propres militants.

Les candidats à cette primaire, dont le vote devrait se faire par voie électronique, devront se déclarer "avant la fin du mois de février" a déclaré le patron de l'UMP parisienne Philippe Goujon dans une interview au Journal du Dimanche

Le premier et le second tour devraient se dérouler entre la mi-avril et la mi-mai. La campagne ne devra pas dépasser un mois afin d’engager le fer au plus vite avec nos adversaires socialistes.

Pour l'instant, Pierre-Yves Bournazel, Rachida Dati et l'inconnu Franck Margain ont fait acte de candidature. Nathalie Kosciusko-Morizet, elle, attend que François Fillon s'engage à ne pas se présenter pour se lancer dans le combat. 

L'interview de Chantal Jouanno en vidéo:

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