Cherche femme pour perchoir

Publié à 15h41, le 19 juin 2012 , Modifié à 15h49, le 19 juin 2012

Cherche femme pour perchoir
Marylise Lebranchu et Elisabeth Guigou (Maxppp)

Et de deux. Une nouvelle femme pourrait entrer dans la course pour le perchoir… et rafler la mise. Selon Le Figaro,  la ministre de la Fonction publique Marylise Lebranchu devrait annoncer qu’elle ne reviendra pas au gouvernement pour candidater à la présidence de l’Assemblée, avec de grandes chances de l’emporter. Une information aussitôt démentie par Libération à qui la ministre a affirmé "ne pas avoir changé de position".

Vrai, pas vrai ? Cette candidature encore potentielle intervient en tout cas après celle d’Elisabeth Guigou qui s’est dite "disponible" pour le poste, ajoutant qu’elle serait "un très beau symbole" en tant que femme.

Un argument féministe qui ne passe auprès des candidats – hommes – en campagne pour le perchoir depuis plus longtemps. Pour Jean Glavany : "L’adéquation d’un homme pour le poste ne se mesure pas à la longueur des cheveux ou de la jupe."

  1. La "longueur de cheveux" ne fait pas le candidat

    Sur lefigaro.fr

    Après Elisabeth Guigou le 18 juin, c’est Marylise Lebranchu qui pourrait se déclarer pour la présidence de l’Assemblée nationale. Selon les informations du Figaro :

    Marylise Lebranchu, devrait annoncer qu'elle ne reviendra pas au gouvernement  pour occuper son mandat de député du Finistère et ainsi se porter candidate au perchoir de l’Assemblée nationale, où une majorité de députés socialistes sont prêts à voter pour elle.

    Le matin du 19 juin, Elisabeth Guigou s’est dite "disponible" - et non candidate – pour le poste, ajoutant :

    Je crois que je serais un très beau symbole, c’est vrai.

    Sauf que l’argument "parité" au nom du féminisme ne plait pas du tout aux candidats masculins déclarés comme Jean Glavany. D’après l’AFP, ce dernier a lancé un cinglant:

    L’adéquation d’un homme pour le poste ne se mesure pas à la longueur des cheveux ou de la jupe.

    Moins aigre à l’égard de son autre concurrent, Claude Bartolone, il l’a qualifié de "très bon candidat".

    Sur Europe 1 le 18 juin, Martine Aubry a estimé qu'une femme à la tête de l'Assemblée, "ce serait bien". Parité oblige, l'exécutif souhaiterait également que le perchoir soit occupé par une femme.

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