Le nouveau gouvernement devrait être annoncé jeudi. Au Parti socialiste, on parle d'un simple "ajustement". Donné parmi les favoris pour entrer dans l'équipe de Jean-Marc Ayrault, l'ancien patron du PCF Robert Hue.
Un nomination qui, si elle n'a pas encore eu lieu, fait déjà grincer des dents du côté des élus communistes. Dans Le Monde, Ian Brossat raille "sa trahison".
"Il serait récompensé pour sa trahison"
Sur lemonde.fr
Le casting est réouvert. Après la victoire aux élections législatives, Jean-Marc Ayrault et François Hollande vont pouvoir retoucher le gouvernement. Un remaniement qui devrait être un "ajustement", comme on le qualifie du côté du Parti socialiste.
Parmi les favoris pour entrer au gouvernement : Robert Hue. L'ex-dirigeant du PCF pourrait être le symbole d'une ouverture sur la gauche. Le sénateur du Val d'Oise n'est plus membre du Parti communiste depuis 2009 et a, depuis, fondé le Mouvement Unitaire Progressiste (MUP) avec lequel il a soutenu François Hollande pendant la campagne.
Une nomination qui fâche déjà les élus PCF. Dans Le Monde, Ian Brossat, un élu communiste parisien, raille les ambitions de Robert Hue :
Il piaffe d'impatience depuis tellement d'années qu'il serait récompensé pour sa trahison.
Dans le quotidien du soir, un dirigeant du Parti socialiste souligne l'enthousiasme tout à fait modéré de Jean-Marc Ayrault à l'idée de nommer Robert Hue dans son gouvernement :
Jean-Marc Ayrault n'est pas chaud à l'idée de semettre en difficulté avec les communistes en faisant de Robert Hue un ministre.
Sur Twitter, Marie-Pierre Vieu, présidente du groupe Front de Gauche de la région Midi-Pyrénées, suggère que Robert Hue pourrait devenir le "déambulateur de François Hollande" :
On a trouvé la nouvelle fonction de #Robert Hue: déambulateur de François Hollande. La loose? Non la nausée. — Marie-Pierre Vieu (@mariepierrevieu) June 19, 2012