INSPIRATION - Comment Christian Estrosi se définit-il au coeur de l'élection à l'UMP ? Comme François Mitterrand en 1981 : une force tranquille.
"Aujourd’hui je prends mon temps, je veux être une sorte de force tranquille. Même si c’est une référence à d’autres, c’est une expression qui a un sens."
Invité de RMC ce 29 août, le député-maire de Nice reprend tout naturellement le slogan trouvé à l'époque par Jacques Séguéla pour le futur président socialiste de 1981.
Il explique qu'il ne souhaite officialiser sa décision de candidater que "dans les jours à venir" et qu'il ne veut pas montrer de préférence entre Jean-François Copé et François Fillon. Non, ce que Christian Estrosi veut, c'est dépasser les querelles de personne et participer à un "débat apaisé".
Une façon de se placer au-dessus de la mêlée ? Le candidat pas encore candidat arrive en tout cas à ménager la chèvre et le choux. D'un côté, il se range avec le clan Fillon en demandant la création d'un conseil des sages. De l'autre, il ne braque pas Jean-François Copé en estimant qu'il peut très bien rester à son poste de secrétaire général :
"C’est à lui d’en décider, je ne m’alignerai pas sur tous ceux qui peuvent avoir des exigences à cet égard.
Ce qui est fondamental c’est une commission de sages qui veille à ce que l’administration de l’UMP, que Jean-François Copé reste ou pas, à des règles d’équité et de justice pour chacun."