Cumul des mandats : quand Jean-François Copé vole au secours de François Rebsamen

Publié à 13h26, le 29 août 2012 , Modifié à 13h26, le 29 août 2012

Cumul des mandats : quand Jean-François Copé vole au secours de François Rebsamen
Jean-François Copé, à Paris, le 26 mai 2012. (Reuters)

Soutien gênant- "On a là un beau sujet d'hypocrisie sur la table." Mercredi 29 août, Jean-François Copé s’est déclaré favorable au cumul des mandats, soutenant la position du sénateur socialiste François Rebsamen.

"Rebsamen a dit tout haut ce que tout le monde pense, à gauche comme à droite", explique le secrétaire général de l’Elysée, mettant les pieds dans le plat d’un débat houleux au sein de la majorité de gauche.

Mardi 28 août, le sénateur socialiste proche de François Hollande avait déclaré, au micro de RMC : "Je plaide pour que les sénateurs qui représentent les collectivités locales puissent garder leur mandat local. C'est une chambre qui est représentante des collectivités locales, on n'est pas élus par l'ensemble des Français, comme les députés." 

Dans la foulée, Martine Aubry, qui a fait voter le non-cumul des mandats par les militants socialistes, rappelait avec fermeté à tous les parlementaires socialistes leurs engagements en matière de cumul, à savoir "démissionner au plus tard en septembre 2012 de son mandat local (municipal, départemental ou régional)".

Une querelle que Jean-François Copé ne pouvait laisser passer. "Pour le reste, je ne savais pas que c'était Martine Aubry qui dirigeait le gouvernement. C'est plutôt généralement dans les pays communistes que le parti dit au gouvernement ce qu'il doit faire", a-t-il ironisé.

 

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