Claude Bartolone: "Il restait des difficultés cachées sous le tapis"

Publié à 12h38, le 03 juin 2012 , Modifié à 13h13, le 03 juin 2012

Claude Bartolone: "Il restait des difficultés cachées sous le tapis"
Claude Bartolone invité du Grand Rendez-vous Europe 1 - i>TELE - Le Parisien - Aujourd'hui en France le 3 juin 2012 (Capture d'écran)

Le gouvernement Ayrault doit gérer un certain nombre de plans sociaux cachés pendant la présidentielle. C'est ce qu'affirme Claude Bartolone ce dimanche 3 juin sur Europe 1: "On voit que pendant la campagne électorale, on nous a caché un certain nombre de mauvaises nouvelles".

Le député PS de Seine-Saint-Denis contredit ainsi Laurence Parisot qui a assuré, le 28 mai, que les plans sociaux cachés étaient une affabulation.

  1. "Des consignes pour ne pas annoncer les plans sociaux"

    Sur europe1.fr

    On voit qu’il restait, hélas, un certain nombre de difficultés cachées sous le tapis : quand je vois les plans sociaux qui sont annoncés comme pour les entreprises Doux hier, on voit que pendant la campagne électorale on nous a caché un certain nombre de mauvaises nouvelles.

    Pour vous donner une idée, dimanche compris, c'est 657 chômeurs supplémentaires par jour avec le gouvernement précédent.

    Invité du Grand Rendez-vous Europe 1 - i>TELE - Le Parisien - Aujourd'hui en France ce 3 juin, Claude Bartolone a accablé le gouvernement Fillon. Selon lui, la campagne électorale a été l'occasion de mettre en suspens différents plans sociaux, prêts à imploser aujourd'hui dans les mains du nouveau gouvernement socialiste.

    Le député de Seine-Saint-Denis va ainsi dans le sens de certains syndicats comme la CGT qui estime que près de 45.000 emplois sont menacés par ces plans sociaux cachés. Le 27 mai, la fédération a rendu sa "liste noire" des entreprises en redressement ou en liquidation à Jean-Marc Ayrault:

    Le recensement montre que ce que l'on avait craint - c'est-à-dire qu'il y avait des consignes pour ne pas annoncer de plans sociaux avant la présidentielle - se vérifie.

    A l'inverse, la patronne du Medef, Laurence Parisot, a assuré le 28 mai que les plans cachés étaient une ineptie:

    D'après les informations dont nous disposons - et nous nous fions surtout aux données des ministères concernés - il n'y a pas, à l'heure où je vous parle, plus de plans sociaux qu'à la même époque l'année dernière.

    Quelles entreprises risquent d'être concernées par des plans sociaux cette année? Le 16 mai, Le Lab dressait une liste des premiers emplois menacés.

Du rab sur le Lab

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