Invité de RTL ce 24 janvier, Claude Guéant a tenu à rappeler que la libération de Florence Cassez la veille était surtout le fruit du travail de Nicolas Sarkozy. Et a fustigé les propos de la nouvelle équipe élyséenne, les qualifiant de "basse politique politicienne".
Explications : Le cas "Cassez" a été géré très différement par Nicolas Sarkozy et François Hollande. Comme le développe Le Parisien ce 24 janvier, l'ancien président était dans une situation d'intransigeance - et donc de blocage - avec le Mexique après l'échec de la voie diplomatique et de la voie judiciaire.
Arrivé au pouvoir, François Hollande a tenté quant à lui de "décrisper les autorités mexicaines" sur le sujet, profitant surtout de l'élection d'un nouveau chef d'Etat au Mexique en juillet.
Une différence de tactique qui vaut cette remarque à un conseiller élyséen dans Le Parisien :
"La stratégie diplomatique des petits pas et de la non exposition médiatique est validée.
"
Une "source diplomatique" y va plus franchement :
"Sarkozy a roulé des mécaniques, le Mexique s'est braqué, Cassez est restée en prison et la relation bilatérale est restée au point mort.
"
Des remarques que ne supportent pas Claude Guéant ce 24 janvier sur RTL. L'ancien ministre de l'Intérieur tient à le souligner :
"Autant son propos [à François Hollande, ndlr] était de niveau présidentiel, autant les commentaires attribués à certains à l’Elysée, disant que c’est le triomphe d’une méthode par rapport à une autre, me semblent de la basse politique politicienne.
"
L'ancien ministre a également passé de longues minutes à rappeler tous les efforts faits sous la mandature de Nicolas Sarkozy pour libérer Florence Cassez mais également le soutien moral et matériel apporté :
"Un autre volet dans notre action était le soutien à Florence Cassez.
Le président Sarkozy l’a eu très très souvent au téléphone pendant son mandat, il a eu ses parents, son avocat et puis nous avons réussi à faire en sorte que la condamnation ne se fasse pas dans un pénitencier éloigné de la capital beaucoup plus dur.
Nous avons réussi à garder des conditions relativement acceptables de détention et également des possibilités de communication téléphonique.
"
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