Et le Guéant du jour est ... un virement de 25.000 euros découvert sur son compte en provenance de Jordanie.
Selon des révélations de L'Express de ce 14 mai, ce virement a été découvert lors de la perquisition menée le 27 février dans le cadre de l'enquête sur un éventuel financement illégal de la campagne de Nicolas Sarkozy par la Libye en 2007. Une somme considérée comme suspecte puisque son origine est inexpliquée. Claude Guéant s'en tient à sa ligne du "no comment".
Depuis cette perquisition, et les fuites dans la presse qui l'ont accompagnée, les interrogations s'accumulent sur le compte de Claude Guéant.
Cela a commencé avec un virement de 500.000 euros en provenance, là-aussi, de l'étranger. Vente de deux tableaux à un avocat malaisien, a aussitôt répondu l'ancien ministre, avant d'être accusé par le ministère de la Culture de n'avoir jamais rempli de certificat d'exportation, chose obligatoire pour tout tableau d'une valeur supérieur à 150.000 euros.
Cela a continué avec des traces de factures, aux montants importants, payées en liquide. "Primes de cabinet" propres au ministère de l'Intérieur, a expliqué Claude Guéant avant de se voir contredit par plusieurs anciens ministres.
Cela s'est étendu, enfin, avec des interrogations sur un nouveau tableau, présent derrière Claude Guéant derrière ses différentes interviews et repéré par un journaliste ivoirien. Une toile offerte par le président ivoirien en 2011 et que le ministre Guéant aurait dû remettre au Mobilier national à la fin de ses fonctions, selon une circulaire de 2007.
Mauvaise interprétation de la dite-circulaire a rétorqué Claude Guéant au Lab, évoquant une absence de "valeur marchande" du tableau.