Claude Guéant revient sur l'abrogation de sa circulaire "microscopique"

Publié à 08h23, le 01 juin 2012 , Modifié à 10h39, le 01 juin 2012

Claude Guéant revient sur l'abrogation de sa circulaire "microscopique"
Claude Guéant, le 26 mai 2012, à Paris. (Maxppp)

Claude Guéant n'en démord pas. Invité vendredi de France Culture, l'ancien ministre de l'Intérieur est revenu sur l'abrogation de sa circulaire, limitant la possibilité de travailler en France pour les étudiants étrangers diplômés.

L'ancien secrétaire général de l'Elysée a avancé trois arguments pour relativiser la mesure prise jeudi par son successeur rue Beauvau, Manuel Valls. Primo,  il l'avait déjà corrigée lui même. Deuxio, il plaide le "malentendu". Tertio, la loi de 2006 demeure. 

  1. Une circulaire "microscopique" et "très symbolique" pour Guéant

    Sur franceculture.fr

     La circulaire Guéant du 31 mai 2011, qui restreignait la possibilité pour les étudiants étrangers diplômés de travailler en France, a été abrogée jeudi 31 mai par le gouvernement. Invité vendredi de France Culture, Claude Guéant a longuement défendu sa circulaire.

    Premier argument : il l'avait déjà corrigée lui même en janvier.

    Ma circulaire n'a pas eu le temps de souffler sa première bougie de mon fait puisque je l'ai complétée par une autre circulaire en janvier. 

    Deuxième argument : le "malentendu"

    Cette fameuse circulaire ne portait pas sur les diplômés mais sur l'immigration de travail. [...] C'est vrai qu'il y a eu malentendu car elle était dans un ensemble à caractère restrictif. 

    Troisième argument : la loi reste

    Question de France Culture : "Regrettez vous oui ou non l'abrogation de cette circulaire ?"

    Très franchement, j'attends de voir le nouveau texte qui ne pourra pas modifier la loi de 2006.  [...] 

    Cette circulaire était devenue très symbolique après un débat largement fondé sur un malentendu. Une polémique entretenue car politiquement intéressante. [...] C'est tout à fait microscopique.

    Enfin, en réponse aux critiques, parfois venues de personnalités de droite comme  Valérie Pécresse ou Dominique de Villepin, "heureux" de l'abrogation, l'ancien secrétaire général de l'Elysée lâche laconiquement : 

    La plupart des gens qui la commentent ne l'ont jamais lue. 

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