Cohabitation : Cahuzac agite à son tour la menace d'une "crise institutionnelle"

Publié à 07h36, le 22 mai 2012 , Modifié à 07h54, le 22 mai 2012

Cohabitation : Cahuzac agite à son tour la menace d'une "crise institutionnelle"
Jérôme Cahuzac à Paris le 17 mai 2012 (Reuters).

LEGISLATIVES - "[Avec une cohabitation], on rentrerait dans une période très incertaine." Après Najat Vallaud-Belkacem, c'est Jérôme Cahuzac qui a sorti lundi 21 mai la carte "menace d'une crise institutionnelle" en cas de victoire de la droite aux élections en juin.

  1. "Il est important de donner à Hollande les moyens dont il a besoin"

    Sur afp.com

    Compte tenu des défis qui attendent François Hollande, il est important de lui donner une majorité (...), les moyens dont il a besoin pour faire face aux problèmes de l'emploi, du déficit budgétaire et de la crise mondiale...

    Si on ajoute une crise institutionnelle, que serait la cohabitation, à ces défis très difficiles à relever, on rentrerait dans une période très incertaine.

    En campagne pour les élections législatives dans la 3e circonscription du Lot-et-Garonne, Jérôme Cahuzac a alerté lundi 21 mai sur les conséquences d'une éventuelle victoire de la droite. Après Najat Vallaud-Belkacem, il qualifie une victoire de la droite aux législatives de possible "crise institutionnelle".

    Le ministre délégué au Budget rappelle qu'il doit sa "légitimité"à son mandat de député et à la confiance de ses électeurs. Il affirme :

    souhaiter conserver cette légitimité que confère le suffrage universel [et] ne pas imaginer exercer des responsabilités nationales sans cette légitimité électorale.

    En cas de défaite aux législatives, Jérôme Cahuzac quittera ses fonctions :

    Si je ne l'ai pas, je partirai du gouvernement.

    A relire sur le Lab : notre éditorialiste explique à Najat Vallaud-Belkacem pourquoi une victoire de la droite "ne serait pas une crise éminemment grave".

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