RECUPERATION - Jean-Claude Gaudin sera-t-il candidat à sa succession à la maire de Marseille ?
Invité de la matinale de Canal , mercredi 3 avril, le patron des sénateurs UMP a fait mine de ne pas avoir pris sa décision :
Je dirai le moment venu si je me représente. Pour l’instant, je suis le maire et je fais mon boulot de maire.
Et de préciser, avec humour :
Il faudrait que je perde quelques kilos, ça, ce serait, parait-il, bien. Je suis passionné, je suis né à Marseille, j’y suis élu depuis longtemps.
Pourtant, quelques minutes auparavant, au moment de commenter les dommages collatéraux de l’affaire Cahuzac sur la vie et la classe politique, Jean-Claude Gaudin avait mis en avant "les désagréments" que connaît le Parti socialiste, entre les aveux de l’ancien ministre du Budget et la garde à vue de Jean-Noël Guérini, pour vanter sa propre situation, laissant croire à une nouvelle candidature :
Les Marseillais feront la différence entre un maire qui termine son troisième mandat et qui n’a jamais eu affaire avec la justice, et un PS qui connait ce genre de désagréments mais qui, en plus, est mis sous tutelle par la direction nationale du PS.
J’espère que les Marseillais feront quand même la différence. Sinon, c’est le Front national qui en profitera.
Et le maire de la cité phocéenne de fustiger les députés socialistes qui comptent sur un haut score du FN pour ravir l’hôtel de ville à l'UMP :
Certains pourraient être tentés de croire que c’est une bonne affaire. Je lis ici ou là que des députés socialistes disent "on pourrait prendre Marseille si le FN est très haut".
Voilà plus qu’une erreur, une faute.
BONUS TRACK : "Qu’il se présente à Marseille Monsieur Montebourg"
Il ne veut pas dire qu’il sera de nouveau candidat mais… se verrait bien affronter Arnaud Montebourg, qu’une rumeur avait envoyé à Marseille.
Faite le venir à Marseille, qu’il se présente à Marseille Monsieur Montebourg, il sera content du voyage.
Interrogé sur le fait de savoir s’il souhaitait "un adversaire de taille", Jean-Claude Gaudin rappelle ses faits d’armes, même les défaites comme celle de 1983 contre Gaston Defferre :
J’en ai toujours eu. Deferre, Le Pen et Tapie, les trois à la fois.