Comment le PS minimise sa défaite annoncée aux régionales par une référence à la déroute de l’UMP en 2010

Publié à 13h30, le 27 octobre 2015 , Modifié à 13h30, le 27 octobre 2015

Comment le PS minimise sa défaite annoncée aux régionales par une référence à la déroute de l’UMP en 2010

QUAND JE ME COMPARE, JE ME RASSURE - Les sondages ne sont pas bons pour la majorité, certes, mais le Parti socialiste ne désespère pas et enjolive par avance des élections régionales de décembre qui s’annoncent pourtant délicates pour eux, comme le sont la plupart des élections intermédiaires pour le parti au pouvoir. Mais, pour démontrer combien la déroute annoncée n’en sera pas une, et encore moins "catastrophique", les socialistes font référence à la débâcle de l’UMP aux régionales de 2010. En mode Talleyrand, "quand je m’examine, je m’inquiète. Quand je me compare, je me rassure".

Invité du Talk Orange-le Figaro ce mardi 27 octobre, Thierry Mandon estime ainsi que ces régionales 2015 seront "bien meilleures" pour le PS qu’elles ne l’ont été pour la droite quand Nicolas Sarkozy était à l’Elysée, cinq ans auparavant. Il dit :

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Nous ferons de bien meilleures régionales que Nicolas Sarkozy lorsqu’il était président.

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Le secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche met en avant les pronostics selon lesquels la gauche pourrait conserver au moins trois régions sur les treize que compte la nouvelle carte de France. Et compare ces prévisions avec le scrutin de 2010 au cours duquel la gauche avait quasi fait carton-plein avec 22 présidences de région remportées sur 25 régions d’outre-mer et de métropole. Ce qui était alors une véritable déroute pour Nicolas Sarkozy et l'UMP, alors au pouvoir à l'Elysée et au Parlement.

Lundi 26 octobre, Jean-Christophe Cambadélis avait lui-aussi minimisé la large défaite annoncée. Sur iTélé, le Premier secrétaire du PS a encore prédit qu’au "deuxième tour, le total gauche sera supérieur à la droite". Et d’ajouter :

 

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Je prends les sondages. Il y a trois régions où on gagne, deux en ballottage favorable. Ça fait cinq, sans oublier les ultra-marins. Franchement, si c’était ça une déroute. Je la souhaite à tout le monde.

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